Cinq morts mont été recensés, mais le bilan pourrait être "plus élevé", a déclaré à l'AFP le commandant de police de la province du Sepik oriental, Christopher Tamari. Le gouverneur régional, Allan Bird, a fait état d'"environ mille maisons perdues", ajoutant que les services de secours étaient encore "en train de mesurer les conséquences" des secousses qui ont "causé des dégâts" presque partout dans la province.
Des dizaines de villages nichés sur les rives de la rivière Sepik étaient déjà en proie à des inondations majeures quand le séisme a frappé tôt dimanche. Des photos prises après le tremblement de terre ont montré des maisons en bois en train de s'effondrer dans les eaux de crue, montées à niveau de genou.
Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se situe sur la "ceinture de feu", une zone d'intense activité tectonique qui s'étend du sud-est de l'Asie au Pacifique. Bien qu'ils ne provoquent habituellement que des dégâts limités dans les hautes terres peu peuplées de la jungle, ils peuvent entraîner des glissements de terrain destructeurs. Beaucoup des neuf millions d'habitants que compte le pays vivent hors des grandes villes, où la topographie difficile et le manque de routes sûres peuvent entraver les efforts de recherche.