Le Congrès valide la politique de l’eau partagée

Les élus ont adopté à l’unanimité le projet de délibération portant approbation du schéma d’orientation pour une politique de l’eau partagée en Nouvelle-Calédonie. Un projet qui devra proposer une feuille de route de la gestion de l’eau pour les décennies à venir. 
L’eau n’est pas une compétence clairement établie dans la loi organique statutaire. Communes, provinces, gouvernement et même les autorités coutumières sont compétents. C'est dire si c'est l'affaire de tous. 
 

Un état des lieux

Face au changement climatique, il est urgent d’agir dans le secteur de l’eau, c’est pourquoi le gouvernement a fait dresser un diagnostic et fait mesurer les enjeux afin de définir des actions. Le forum H2O a été organisé en 2018, réunissant 300 acteurs de l’eau. 
Cet état des lieux a mis en évidence que sept calédoniens sur cent n’ont pas accès à l’eau potable, 600 km de cours d’eau sont engravés et 90 % des captages sont détériorés.
Découvrez les principales données sur l’eau en Nouvelle-Calédonie  

 

De vastes enjeux

L’occasion de rappeler que le cadre juridique est ancien (il date de 1968), qu’il faut donner un statut à l’eau, le chantier juridique a déjà commencé. 
L’accès à l’eau potable, le traitement des eaux usées, la question de l’eau agricole… le chantier est immense.  Les politiques sont conscients des enjeux planétaires que représente l’eau, c’est vital, sans parler d’enjeu social, économique et politique.
Le projet de loi a été adopté à l’unanimité.
Les précisions de Nicolas Metzdorf, porte-parole du gouvernement. 

Les orientations stratégiques de la politique de l’eau partagée