En cinq jours, la campagne électorale en Nouvelle-Calédonie s'est réduite de vingt-et-un à quatre candidats, avec quelque 122 000 abstentionnistes à tenter de rallier. Récapitulatif des soutiens exprimés.
Dans la première circonscription de la Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunoyer apparaît en ballottage favorable pour le second tour des législatives. Le 11 juin, le candidat de Calédonie Ensemble a convaincu 7 780 électeurs. Après l'union de forces non indépendantistes rendu public hier, il reçoit le soutien du Mouvement populaire calédonien de Gaël Yanno, lequel a été crédité au premier tour de 4425 suffrages.
Philippe Dunoyer, qui a pour suppléante Annie Qaeze, est également soutenu par le Rassemblement, parti dont le candidat, Bernard Deladrière, obtenait dimanche 3921 supports. La plate-forme est complétée par le parti Tous Calédoniens de Pascal Vittori.
Il est par ailleurs le choix conseillé par le mouvement Les Progressistes, ex-Parti socialiste. Et par le petit candidat Macate Wenehoua (297 électeurs).
Philippe Dunoyer, qui a pour suppléante Annie Qaeze, est également soutenu par le Rassemblement, parti dont le candidat, Bernard Deladrière, obtenait dimanche 3921 supports. La plate-forme est complétée par le parti Tous Calédoniens de Pascal Vittori.
Il est par ailleurs le choix conseillé par le mouvement Les Progressistes, ex-Parti socialiste. Et par le petit candidat Macate Wenehoua (297 électeurs).
Sonia Backès, porteuse de 4821 voix au premier tour et suppléée par Jean-Gabriel Favreau, a obtenu le soutien quasi immédiat de Philippe Blaise et de son mouvement MRC. Ainsi que celui d'Alain Descombels (367 suffrages). La candidate partie sous l'étiquette Les Républicains ensemble pour la France a également la préférence pour l'état-major du Front national - rappelons que pour le FN, Lina Balmelli avait réuni 1884 suffrages.
Dans la second circonscription, Louis Mapou était arrivé en tête le week-end dernier, avec 11 262 électeurs ayant choisi le candidat de l'Union nationale pour l'indépendance. Coalition regroupant le Palika, le Rassemblement démocratique océanien et l'Union progressiste en Mélanésie.
Le président de l’Union calédonienne Daniel Goa s'est prononcé en sa faveur. Mais l'UC en tant que telle reste sur une non participation à des élections nationales cette année. D'autres appels à voter Mapou sont venus des Progressistes, des Insoumis du Pacifique et de Macate Wenehoua. Et puis il y a la position exprimée mercredi par Harold Martin. L'homme aux 5752 voix du premier tour incite à ne pas voter Gomès.
Le président de l’Union calédonienne Daniel Goa s'est prononcé en sa faveur. Mais l'UC en tant que telle reste sur une non participation à des élections nationales cette année. D'autres appels à voter Mapou sont venus des Progressistes, des Insoumis du Pacifique et de Macate Wenehoua. Et puis il y a la position exprimée mercredi par Harold Martin. L'homme aux 5752 voix du premier tour incite à ne pas voter Gomès.
Philippe Gomès, l'actuel député de la deuxième circonscription, a convaincu au premier tour 8962 électeurs. Le regroupement de partis non-indépendantistes réussi cette semaine lui confère le soutien du MPC, parti du candidat Gil Brial qui récoltait dimanche 3746 suffrages.
Calédonie Ensemble fait également front dans cette nouvelle plate-forme avec Tous Calédoniens, de Pascal Vittori, qui décomptait le 11 juin 2556 électeurs. Sans oublier bien sûr le Rassemblement-Les Républicains.
Pour continuer le chœur des appels de second tour, l’état-major du Front National demande de voter Philippe Gomès. Même si la déléguée du FN en Nouvelle-Calédonie, Bianca Hénin, a préféré ne pas donner de consigne. Les 4378 électeurs qui ont voté pour elle dans la seconde circonscription écouteront-ils la direction nationale ou la représentante locale?
Le candidat Gomès, suppléé par Gérard Poadja, bénéficie également d’un appel en sa faveur fort en portée symbolique: celui de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy.
122 201 abstentionnistes!
Une fois campé ce paysage, reste qu'il est bien difficile d'estimer la portée de ces consignes en termes de reports de voix. Non seulement sur celles et ceux qui sont allés voter au premier tour. Mais surtout en ce qui concerne l'énorme cohorte des abstentionnistes. Ils ont été 122 001 à ne pas se rendre aux urnes le 11 juin...