Les trois sont passés. Ce vendredi 3 septembre, la commission permanente du Congrès n’a pas seulement autorisé l’obligation vaccinale. Elle a aussi entériné deux textes qui avaient été déposés par l’Avenir en confiance - c’était annoncé - en complément du premier.
Convaincre plus de gens
D’abord, un projet de résolution pour ouvrir l’offre vaccinale. En clair, que les candidats à la vaccination aient la possibilité de se voir injecter un vaccin à molécules d’ARN messager (Pfizer et Moderna en font partie) ou un vaccin à virus désactivé. "Le fait d’avoir d’autres vaccins disponibles permettra, au delà de cette obligation, de fédérer les Calédoniens", a estimé Virginie Ruffenach, la présidente du groupe AEC.
Cet élément a été mis en avant lors des assises du Covid : qu’élargir la gamme proposée en Calédonie pourrait permettre de convaincre 20 % de personnes ne plus de se faire vacciner.
Vœu destiné aux institutions
L’autre texte est un vœu. Il appelle les institutions, gouvernement et provinces, à mener une campagne de vaccination la plus active possible. "Il ne suffit pas de poser une obligation vaccinale pour que la population adhère", a encore expliqué Virginie Ruffenach. "Cela nécessite une campagne très dynamique, de la part de toutes nos collectivités, pour que le vaccin soit disponible le plus proche possible de l’ensemble des personnes, qu’il soit accessible dans des centres de vaccination sept jours sur sept."
Huit pour, trois abstentions
Le projet de résolution et le vœu ont été adoptés, par huit voix pour. Les trois élus Uni de la commission permanente se sont abstenus. "S’agissant des résolutions, notre groupe s’est positionné contre, hier, en position plénière", a précisé Jean-Pierre Djaïwe, appelant à "faire confiance à notre gouvernement" . "Mais compte-tenu du consensus qu’on a pu trouver autour des textes, pour aller dans le sens de porter ensemble cette volonté de protéger les Calédoniens, nous n’allons pas nous opposer."