Il fait partie des rares clubs de tennis autorisés à ouvrir. Le Tennis Club du Mont-Coffyn s’est organisé pour recevoir des joueurs de tous les âges, un adulte doit présenter son pass sanitaire. “Cela me permet avec le logiciel de vérification de scanner son QR code et de me dire s’il est valide ou pas. S’il n’est pas valide, il reprend ses affaires et il s’en va", précise William Partridge, président du Tennis Club.
Pendant la période transitoire, pour pratiquer le tennis, le paddle ou le foot 55 dans ce club, les carnets de vaccination à jour sont aussi acceptés. Comme les tests antigéniques ou PCR de moins de 72 heures ou bien une attestation de guérison de moins de six mois. Le club, par son statut non municipal, répond aux critères fixés par l’arrêté du gouvernement.
Les institutions du Mont-Coffyn sont des institutions privées et qui s’inscrivent dans cet arrêté puisqu'elles sont de plein air et les activités permettent d’avoir une distanciation sociale, on joue rarement à plus de 4 au tennis ou au paddle.
Un protocole sanitaire strict
Les choses codifiées pour les grands comme pour les petits. Les enfants peuvent également jouer en suivant le protocole du club : prise de température et plan de circulation. “On réceptionne les enfants et parents à la table, pour éviter les va-et-vient, on commence par tester l’enfant avec le thermomètre, pour savoir s’il n’a pas de température, on va aussi lui donner du gel hydroalcoolique pour se nettoyer les mains et à partir de là un encadrant viendra le chercher pour le faire monter au niveau du club", explique Lionel Trilles, enseignant du Tennis Club
Les places pour certains stages sont limitées et les enseignants, tous vaccinés, font en sorte d’adapter l'entraînement.
On a vraiment limité le nombre de places pour garder les distances de sécurité pour que les enfants puissent aussi bien évoluer. On essaye de limiter à quatre personnes par terrain, et nous (les enseignants) on garde le port du masque sur le terrain.
Un soulagement pour les enfants qui peuvent enfin reprendre l’activité sportive et pour ces encadrants qui retrouvent le plaisir d’enseigner et une source de revenus en tant que patentés.
Reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :