Débat, fin de campagne, enjeux, remboursement des frais : le journal des législatives 2022 en Nouvelle-Calédonie, n°10

Minuit, l’heure à laquelle la campagne s’achève. Dans quelques heures, c’en sera fini d’évoquer l’aspect politique des législatives, jusqu’à dimanche soir après la fermeture des bureaux. Selon le code électoral, on suspend tout contenu ou propos à caractère de propagande pouvant influer sur le vote.

#C’est occulté

Vous n’arrivez pas à visionner un reportage ou un replay d’émission sur des sites d’information, dont celui de NC la 1ère ? Normal ! Cette période de réserve qui précède le scrutin va de pair avec ce qu’on appelle l’occultation, activée depuis ce vendredi et jusqu’à lundi matin.

 #Dernier débat

Moment marquant de cette fin de campagne, le très attendu débat télévisé dédié à la seconde circonscription. Jeudi soir, en application de la règle d'équité, les quatre principaux candidats en lice étaient reçus sur notre plateau. A savoir Alain Descombels (Rassemblement national), Nicolas Metzdorf (Majorité présidentielle), Gérard Reignier (FLNKS) et Thierry Santa (Les Républicains). Des invités choisis en fonction de leur représentativité politique ainsi que les résultats aux élections locales et nationales. Un débat animé par Steeven Gnipate, à retrouver ici.

#Les enjeux

A présent, place au premier tour, dimanche de 8 heures à 18 heures, dans les 296 bureaux de vote (à part celui de l'île Ouen, au Mont-Dore, qui ouvre et ferme une heure plus tôt). Un peu plus de 219 000 électeurs sont appelés à se prononcer pour cette élection d'envergure nationale, mais avec des enjeux bien locaux, énumérés ici.

#L’argent des législatives 

Comme dans toutes les campagnes électorales, les candidats et les partis politiques ont engagé des fonds. Mais à certaines conditions. Et tous ne seront pas forcément remboursés. Explications de William Kromwel.
  
Première limite, le plafond des sommes qui peuvent être dépensées. En 2017, c’était 38 000 euros, soit un peu plus de 4,5 millions de francs CFP. A quoi il fallait ajouter 18 francs par habitant de la circonscription. Et sur ce total, si le candidat utilise tout, l’Etat ne remboursera que 47,5%. En sachant que les éléments de propagande officielle sont intégralement pris en charge, et que les frais de transport à l’intérieur de la circonscription, sont pris en charge par ailleurs. Seule condition pour obtenir ce remboursement : réaliser un score de plus de 5 % au premier tour. 

Il faut aussi être en mesure de présenter des comptes de campagne sincères et équilibrés, d’où l’exigence, au moment du dépôt des candidatures, d’un mandataire financier pour chaque candidat. Mais les résultats du premier tour sont aussi importants pour le financement des partis politiques eux-mêmes. S’ils présentent des candidats dans au moins cinquante circonscriptions, dans au moins un département, ou dans une circonscription d’Outre-mer, et qu’ils réalisent 1 % des voix, ils peuvent prétendre au financement public de la vie politique. Petite subtilité : un élu dans l’Hexagone ne peut pas se rattacher à un parti d’Outre-mer. 
Enfin, depuis 2013, les partis qui n’auraient pas fait assez pour la parité homme-femme voient leur financement réduit.

#Quelle couverture le jour J ? 

Dimanche sur NC la 1ère radio 

• Journal de 6h30 
• Editions spéciales à 8 heures, 10 heures et 15 heures 
• Journal de midi diffusé en télé 
• Journal de 17 heures 
• Soirée électorale de 18 heures à 18h50 

Dimanche sur NC la 1ère télé

Soirée électorale de 19 heures à 22 heures 

Dimanche sur ce site

Couverture en direct dès 7h45, juste avant l'ouverture des bureaux, puis toute la journée et toute la soirée électorale.