Aline Thomas-Dumont, personnalité Calédonienne, est décédée d'un cancer généralisé ce mercredi 18 décembre à l'âge de 84 ans. Directrice de la SPANC durant près de 20 ans elle a ensuite créé les blouses roses en 1995, association d'animation au cœur des hôpitaux.
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Une femme libre, charismatique et engagée : c'est ainsi que l'on décrit le plus souvent Aline Thomas-Dumont.
Tous ceux qui ont croisé son chemin retiendront son engagement. Cette Algérienne débarquée à 28 ans sur le territoire, tête brûlée dans l’engagement des causes qui lui tiennent à cœur, aura marqué les Calédoniens.
"Elle a commencé avec des vétérinaires. Elle allait dans les squats pour voir comment ça se passait au niveau du traitement des animaux. Elle avait trouvé un arrangement avec un vétérinaire de la place. Les animaux récupérés à la SPANC étaient tatoués, vaccinés et stérilisés" raconte-t-il.
En 1995, elle fonde les blouses roses sur le territoire, association qui anime la vie des malades en hôpital. Aujourd’hui nommée les « mamans roses », l’organisation regroupe une cinquantaine de membres, marqués par la détermination d’Aline Thomas-Dumont.
" Elle s'activait auprès des administrations pour obtenir des subventions, et auprès des particuliers également; ça n'était pas toujours facile. En ces périodes de fêtes, elle mettait tout en oeuvre pour apporter l'esprit de Noël auprès des enfants et des adultes malades, au Médipôle" se souvient Denise Roché, membre de l’association « les mamans roses » depuis 2010.
Pour ses actions réalisées avec le cœur et avec une passion des autres chevillée au corps, Aline Thomas-Dumont a d’ailleurs été décorée de l’ordre national du mérite.
Dans les années 1950, elle est la première femme à porter un jean et participe en 1967 au premier rallye calédonien, à bord de sa mini moque. A la ville, elle est secrétaire de rédaction du RIMAP mais consacre tout son temps libre à son engagement associatif. Elle quitte Alger, sa ville de naissance à 28 ans pour l’Australie, où elle sera l’une des rares femmes laborantine dans des mines de sable. Elle y rencontre son mari et le suit jusqu’en Nouvelle-Calédonie, où elle conjuguera au fil des années, son dévouement envers les autres et sa passion pour les animaux.
Tous ceux qui ont croisé son chemin retiendront son engagement. Cette Algérienne débarquée à 28 ans sur le territoire, tête brûlée dans l’engagement des causes qui lui tiennent à cœur, aura marqué les Calédoniens.
L'amour des animaux
Elle chapeaute la SPANC durant 20 ans et fait évoluer l’organisme grâce à sa ténacité. C’est elle qui donnait le nom de chacun des pensionnaires au sein de la SPANC. Une femme libre et entière qui fait figure d’exemple pour son fils Fred Thomas-Dumont."Elle a commencé avec des vétérinaires. Elle allait dans les squats pour voir comment ça se passait au niveau du traitement des animaux. Elle avait trouvé un arrangement avec un vétérinaire de la place. Les animaux récupérés à la SPANC étaient tatoués, vaccinés et stérilisés" raconte-t-il.
Une maman au grand coeur
En 1995, elle fonde les blouses roses sur le territoire, association qui anime la vie des malades en hôpital. Aujourd’hui nommée les « mamans roses », l’organisation regroupe une cinquantaine de membres, marqués par la détermination d’Aline Thomas-Dumont.
" Elle s'activait auprès des administrations pour obtenir des subventions, et auprès des particuliers également; ça n'était pas toujours facile. En ces périodes de fêtes, elle mettait tout en oeuvre pour apporter l'esprit de Noël auprès des enfants et des adultes malades, au Médipôle" se souvient Denise Roché, membre de l’association « les mamans roses » depuis 2010.
Pour ses actions réalisées avec le cœur et avec une passion des autres chevillée au corps, Aline Thomas-Dumont a d’ailleurs été décorée de l’ordre national du mérite.
Biographie express
Dans les années 1950, elle est la première femme à porter un jean et participe en 1967 au premier rallye calédonien, à bord de sa mini moque. A la ville, elle est secrétaire de rédaction du RIMAP mais consacre tout son temps libre à son engagement associatif. Elle quitte Alger, sa ville de naissance à 28 ans pour l’Australie, où elle sera l’une des rares femmes laborantine dans des mines de sable. Elle y rencontre son mari et le suit jusqu’en Nouvelle-Calédonie, où elle conjuguera au fil des années, son dévouement envers les autres et sa passion pour les animaux.