Depuis l’annonce du gouvernement sur la possibilité de quatorzaines payantes pour les particuliers, beaucoup s’interrogent sur les modalités de cette prestation. Seul un hôtel de Nouméa accueillera les particuliers qui paieront de leur propre poche leur quatorzaine à leur retour en Calédonie.
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Lancelot Paillotin est le directeur de l’hôtel Beaurivage qui accueillait encore ce vendredi une quarantaine de confinés en fin de séjour.
« Notre établissement n’a jamais été réquisitionné pour recevoir des salariés d’entreprises privées, bien au contraire. L’intérêt de cette quatorzaine là est d’éviter l’effort du contribuable calédonien sur la réalisation de quatorzaines » explique Lancelot Paillotin. « Nous n’avons aucun monopole, d’autres hôtels de Nouméa peuvent se placer. Nous sommes très heureux que le gouvernement nous ait entendus là dessus pour nous donner cette autorisation ».
Autour du patron, les seize membres du personnel, dont la plupart ont plus de trente ans d’ancienneté, sont tous motivés.
Les tarifs proposés aux particuliers sont de 519 000 francs CFP TTC pour une personne, et 233 000 francs pour la deuxième personne qui occuperait la même chambre (uniquement pour les couples ou familles). Trois chambres sont également disponibles pour accueillir trois personnes, deux adultes et un enfant de plus de quatre ans. Le prix pour la troisième personne serait également de 233 000 francs.
Des chiffres conséquents que justifie Lancelot Paillotin :
« Ce montant, il est expliqué par la prestation que l’on propose et par le risque que l’on prend. Je ne parle pas que du risque sanitaire, je parle du risque financier également ».
Un document qui explique la prestation, la tarification et les conditions qui seront ensuite validées et permettront l’établissement d’un contrat.
Pour l’heure, cinq dates de retour sont proposées entre le mois de décembre et le mois de mars prochain. Quarante-cinq chambres sont disponibles.
Le reportage de Bernard Lassauce et Franck Vergès
La confiance des autorités
L’exploitant a su gagner la confiance des services sanitaires, du gouvernement, mais aussi se conformer aux cahiers des charges pour la prise en charge du confinement en juin de gendarmes, d’employés d’entreprises ou de travailleurs chinois en août dernier pour le démantèlement du Kea Trader.« Notre établissement n’a jamais été réquisitionné pour recevoir des salariés d’entreprises privées, bien au contraire. L’intérêt de cette quatorzaine là est d’éviter l’effort du contribuable calédonien sur la réalisation de quatorzaines » explique Lancelot Paillotin. « Nous n’avons aucun monopole, d’autres hôtels de Nouméa peuvent se placer. Nous sommes très heureux que le gouvernement nous ait entendus là dessus pour nous donner cette autorisation ».
Autour du patron, les seize membres du personnel, dont la plupart ont plus de trente ans d’ancienneté, sont tous motivés.
Pouvoir rentrer plus tôt que les autres
L’hôtel Beaurivage a fait une nouvelle proposition pour le confinement de particuliers. Il s’agit de permettre à ceux qui le désirent, et qui remplissent les critères de motifs impérieux de payer pour rentrer en Calédonie plus tôt que par le biais de la quatorzaine classique. Comme les personnes qui auraient recours à ce système n’occuperaient pas de place dans les hôtels réquisitionnés par le gouvernement, ils pourraient alors bénéficier de places d’avion aux dates qui les intéressent.Un coût certain
Mais cette procédure a un coût élevé.Les tarifs proposés aux particuliers sont de 519 000 francs CFP TTC pour une personne, et 233 000 francs pour la deuxième personne qui occuperait la même chambre (uniquement pour les couples ou familles). Trois chambres sont également disponibles pour accueillir trois personnes, deux adultes et un enfant de plus de quatre ans. Le prix pour la troisième personne serait également de 233 000 francs.
Des chiffres conséquents que justifie Lancelot Paillotin :
« Ce montant, il est expliqué par la prestation que l’on propose et par le risque que l’on prend. Je ne parle pas que du risque sanitaire, je parle du risque financier également ».
Un formulaire à remplir
Les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site de l’établissement pour consulter le formulaire.Un document qui explique la prestation, la tarification et les conditions qui seront ensuite validées et permettront l’établissement d’un contrat.
Pour l’heure, cinq dates de retour sont proposées entre le mois de décembre et le mois de mars prochain. Quarante-cinq chambres sont disponibles.
Le reportage de Bernard Lassauce et Franck Vergès