Le film de Michel Ocelot met en scène une petite fille kanak dans le Paris de la Belle époque. Il vient de décrocher la prestigieuse récompense du cinéma français.
•
La petite fille intrépide venue de Nouvelle-Calédonie a séduit les votants de l’académie des arts et techniques du cinéma. « Dilili à Paris » a remporté ce vendredi soir (samedi matin en Nouvelle-Calédonie) le César du meilleur long-métrage d’animation.
Il était en compétition face à « Astérix : le secret de la potion magique » et « Pachamama ».
Le réalisateur Michel Ocelot avait déjà reçu de nombreux prix avec son premier long-métrage, « Kirikou et la Sorcière », mais c’est la première fois qu’il décroche le César.
« Dilili à Paris » raconte l’histoire d’une jeune métisse kanak qui mène une enquête dans le Paris de 1900, à la poursuite d’une secte de kidnappeurs de fillettes. Un film résolument féministe dans lequel on croise toutes les célébrités de l’époque.
Le personnage de Dilili a d’ailleurs été nommé « messagère de l’UNICEF » en septembre 2018 en raison des valeurs qu’elle défend dans le film, à savoir le combat pour l’émancipation des filles et l’égalité entre les sexes.
"Vive les femmes, vive les filles", a déclaré Michel Ocelot en recevant son César. "Et puis aussi vive les hommes et les garçons. C'est ensemble qu'on fait une humanité harmonieuse. »
Le film n’avait pas franchement fait recette en Nouvelle-Calédonie mais il avait beaucoup plus séduit en Métropole en attirant près de 620 000 spectateurs.
Il était en compétition face à « Astérix : le secret de la potion magique » et « Pachamama ».
Le réalisateur Michel Ocelot avait déjà reçu de nombreux prix avec son premier long-métrage, « Kirikou et la Sorcière », mais c’est la première fois qu’il décroche le César.
Un film féministe
« Dilili à Paris » raconte l’histoire d’une jeune métisse kanak qui mène une enquête dans le Paris de 1900, à la poursuite d’une secte de kidnappeurs de fillettes. Un film résolument féministe dans lequel on croise toutes les célébrités de l’époque.Le personnage de Dilili a d’ailleurs été nommé « messagère de l’UNICEF » en septembre 2018 en raison des valeurs qu’elle défend dans le film, à savoir le combat pour l’émancipation des filles et l’égalité entre les sexes.
"Vive les femmes, vive les filles", a déclaré Michel Ocelot en recevant son César. "Et puis aussi vive les hommes et les garçons. C'est ensemble qu'on fait une humanité harmonieuse. »
Le film n’avait pas franchement fait recette en Nouvelle-Calédonie mais il avait beaucoup plus séduit en Métropole en attirant près de 620 000 spectateurs.