Neuf jours après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, Paris annonce l'arrivée imminente d'Emmanuel Macron. Le président de la République qui a salué "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre" sans statuer sur la prolongation – ou non – de l’état d’urgence. L'évacuation des touristes néo-zélandais et australiens a commencé. Mais pour les vols commerciaux, l'aéroport est désormais fermé jusqu'au samedi 25 mai.
Rédaction Nouvelle-Calédonie la 1ère, Stéphanie Chenais, Ambre Lefeivre, Noémie Dutertre, Françoise Tromeur, David Ponchelet •
Ce qu’il faut retenir de ce 21 mai :
- Arrivée imminente du président de la République, annoncée par la porte-parole du gouvernement après le conseil des ministres.
- Lors du conseil de défense à l'Élysée, Emmanuel Macron a évoqué "de nets progrès dans le rétablissement de l’ordre". Pas de décision sur une éventuelle prolongation de l'état d'urgence.
- Malgré les interventions, plusieurs quartiers de l'agglomération restent enclavés, les barrages dégagés sont souvent remontés dans la foulée.
- Lors d'une conférence de presse, les Loyalistes et le Rassemblement ont demandé à l'Etat un rétablissement de "l'ordre républicain" sous "48 heures".
- Les ressortissants néo-zélandais et australiens ont commencé à être évacués par avion.
- Annulation des vols commerciaux au moins jusqu'au 25 mai, la fermeture de l'aéroport étant prolongée.
Le Live
Suivez l'évolution de la situation alors que la Nouvelle-Calédonie connaît des violences et des émeutes depuis neuf jours.
- La 1èreIl y a 0 secCe live étant terminé, rendez-vous demain, mercredi, pour une nouvelle couverture numérique, en direct, de la situation.
- La 1èreIl y a 0 sec
- La 1èreIl y a 0 sec"Il a été annoncé par le président de la République en conseil des ministres qu'il se rendra sur place. Il partira dès ce soir [heure de Paris] pour y installer une mission."Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement Attal, ce 21 mai
- La 1èreIl y a 0 secURGENTLe président de la République de retour en Nouvelle-Calédonie. Emmanuel Macron prendra l'avion dès ce soir, vient d'annoncer la porte-parole du gouvernement.
- La 1èreIl y a 0 secUn sujet très terre à terre, mais problématique : l'impossibilité d'évacuer les ordures ménagères, étant donné les difficultés persistantes à circuler. A Nouméa, où les poubelles n'ont pas été ramassées depuis des jours, la mairie a placé ce mardi un conteneur pour que durant trois heures, les habitants viennent poser leurs déchets. C'était dans un quartier jugé sécurisé, celui de Sainte-Marie. Reportage de Karine et Arroyo Christian Favennec.
- La 1èreIl y a 0 secDans l'Hexagone, la représentation nationale semble unanime, pour demander une mission du dialogue et un report du Congrès de Versailles, sur la réforme constitutionnelle autour du corps électoral. Mais localement, les représentants de la majorité présidentielle se divisent en deux camps. L'analyse d'Antoine Le Tenneur et Thierry Chapuis.
- La 1èreIl y a 0 secColère et exaspération dans le monde économique. Alors que les discours officiels parlent d'un retour au calme progressif, la liste des enseignes vandalisées n'en finit pas de s'allonger. Pas moins de 236 entreprises ont été dégradées dans le cadre des émeutes, selon un document officiel consulté par NC la 1ère. Cela représente un chiffres d'affaires officiel de 54 milliards de francs Pacifique (soit environ 450 millions d'euros).Ce mardi encore, les locaux d'une société spécialisée dans l'informatique est la bureautique sont partis en fumée, à l'entrée de Nouméa. Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec.
- La 1èreIl y a 0 secMalgré l'arrivée des renforts en force de l'ordre, plusieurs quartiers de l'agglomération restaient ce mardi bloqués. Les barrages dégagés étaient souvent remontés dans la foulée. Point de situation à Magenta, sur la voie de dégagement Ouest ou à Tuband. Un équilibre très précaire décrit par Lucile Guichet, David Sigal et Brigitte Whaap.
- La 1èreIl y a 0 secUn Casa s’est posé à Koné, on le disait dans ce direct. Mais aussi à Lifou, à l’aérodrome de Wanaham, ce mardi midi. A son bord, un stock de médicaments pour trois semaines. Au retour, l'appareil militaire a ramené douze malades et trois personnels du Médipôle bloqués depuis une semaine en pays drehu. Le reportage de René Molé et Nicolas Esturgie.
- La 1èreIl y a 0 sec
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