Le rendez-vous autour de la sécurité et le changement climatique s'est clôturé dans une atmosphère tendue. Les échanges entre le premier ministre Australien Scott Morrison et ses homologues du Pacifique ont été pour le moins animés. Des discussions qui se sont poursuivies pendant plus de 12 heures.
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Le gouvernement australien avait pour le moins préparé la rencontre. Le 14 août dernier déjà, sous le feu des critiques pour son climatoscepticisme, l’Australie avait annoncé une enveloppe d'un demi-milliard de dollars australiens mise à disposition des pays du Pacifique. Afin de faire face au réchauffement climatique.
Une annonce qui avait fait grand bruit alors que l'administration australienne venait de donner son feu vert à un projet minier très controversé du groupe indien Adani dans l'Etat du Queensland.
Pour ce 50e forum des îles du Pacifique, les représentants de l'Australie n'ont pour le moins pas redoré leur blason.
C’était sans compter sur la présence du premier Ministre conservateur australien Scott Morrison. Ce dernier a vivement milité pour la suppression des références au charbon. Les discussions ont également été vives concernant l’objectif de limitation du réchauffement planétaire à moins 1,5 degrés et sur une stratégie de zéro émission d'ici 2050.
Les négociations ont failli être rompues à deux reprises, tant les échanges entre les deux représentants ont été animés. Les dirigeants auraient même déclaré je cite « cela ne se produira pas, nous n'aurons pas de décision collective ».
Pour Ralph Regenvanu, le ministre des affaires étrangères du Vanuatu, l ‘Australie « n’est pas avec nous » quand il s’agit de réduction des émissions.
"Je suis responsable devant le peuple australien" a pour sa part répondu Scott Morrisson à qui un journaliste demandait s'il devrait répondre de sa position devant les peuples du Pacifique.
Une annonce qui avait fait grand bruit alors que l'administration australienne venait de donner son feu vert à un projet minier très controversé du groupe indien Adani dans l'Etat du Queensland.
Pour ce 50e forum des îles du Pacifique, les représentants de l'Australie n'ont pour le moins pas redoré leur blason.
Des discussions presque rompues
"Vous vous souciez de sauver votre économie et votre situation en Australie, moi de sauver mon peuple à Tuvalu, tout comme les autres dirigeants de petits pays insulaires". Pour Enele Sopoaga, premier ministre de Tuvalu, la réunion du Forum des îles du Pacifique devait permettre de mettre en oeuvre la déclaration la plus forte jamais établie concernant le climat.C’était sans compter sur la présence du premier Ministre conservateur australien Scott Morrison. Ce dernier a vivement milité pour la suppression des références au charbon. Les discussions ont également été vives concernant l’objectif de limitation du réchauffement planétaire à moins 1,5 degrés et sur une stratégie de zéro émission d'ici 2050.
Les négociations ont failli être rompues à deux reprises, tant les échanges entre les deux représentants ont été animés. Les dirigeants auraient même déclaré je cite « cela ne se produira pas, nous n'aurons pas de décision collective ».
Un compromis trouvé
Après des discussions qui auront finalement duré plus de 12 heures, un compromis a été proposé pour résoudre l'impasse. Il consistait à déclarer une crise climatique pour les Etats insulaires du Pacifique, n'incluant pas l'Australie. Une proposition acceptée par le premier ministre Australien.Pour Ralph Regenvanu, le ministre des affaires étrangères du Vanuatu, l ‘Australie « n’est pas avec nous » quand il s’agit de réduction des émissions.
"Je suis responsable devant le peuple australien" a pour sa part répondu Scott Morrisson à qui un journaliste demandait s'il devrait répondre de sa position devant les peuples du Pacifique.
“We could have done more but we will live with that “
— FBC News Fiji (@FBC_News) August 15, 2019
This is the statement of the Chair of the Pacific Islands Forum Secretariat and Tuvalu’s Prime Minister Enele Sopoaga after the leader’s retreat last night.https://t.co/XOuqK9nqat#FBCNews #FijiNews #Fiji pic.twitter.com/hEL7GEQPj8