Drones, bouées intelligentes, application connectée, filets anti-requins .... L’Etat de la Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, a décidé d'investir 86 millions de dollars sur 4 ans pour la gestion du risque d’attaque de requins.
Depuis 6 ans déjà, cet Etat d'Australie utilise plusieurs moyens connectés pour se prémunir du risque requin. Actuellement, 305 bouées intelligentes sont placées le long de la côte. Elles permettent d’intercepter et de tagguer les requins blancs, bouledogues et tigres, lorsqu’ils sont trop près des zones de baignade. Ils sont relâchés à plus d’1 kilomètre à l’aide de bateaux d’intervention. En complément, 37 « stations d’écoute » de ces requins taggués ont été disposées en mer. Elles sont capables de les détecter à moins de 500 mètres de distance et de transmettre l’information aux utilisateurs d’une application appelée SharkSmart. Une vraie alerte en temps réel pour les autorités comme les usagers de la mer !
50 drones, 51 filets mobiles ...
La surveillance des requins est également assurée par 50 drones pilotés par des sauveteurs en mer professionnels et des volontaires formés à ce matériel. Ils opèrent deux vols de 10 à 15 minutes par heure sur des tranches horaires allant du matin au milieu d’après-midi en semaine, et jusqu’en fin d’après-midi les week-ends. Si un requin est repéré à moins de 100 mètres, la plage est évacuée.
51 filets mobiles de protection, longs de 150 mètres, et haut de 6 mètres sont également installés sur la côte. Positionnés à 500 mètres des plages, environ 4 mètres sous la surface, ils ont « capturé » 395 requins sur l’année 2018-2019 mais 60% n’ont pas survécu, et très peu d’espèces ciblées comme potentiellement dangereuses (requins blanc, bouledogue, tigre) ont été prises dans les filets.