Election du 16 mai : le Comité territorial olympique et sportif assigné au tribunal

Le 16 mai, les votants avaient le choix entre deux listes pour renouveler le bureau du CTOS.
Deux mois et demi après, l’élection du nouveau bureau au CTOS de Nouvelle-Calédonie fera parler d’elle au palais de justice. Le Comité territorial olympique et sportif est assigné à comparaître le 3 août au tribunal de première instance de Nouméa. Il a été saisi par la liste déboutée.
Lundi prochain, le Comité territorial olympique et sportif sera entendu au tribunal de première instance de Nouméa. C’est ce qu’annonçait mardi soir un communiqué diffusé par la liste Poaniewa. Paul Poaniewa était, le samedi 16 mai, l’un des deux candidats en lice pour succéder à Charles Cali à la tête du CTOS.
 

De «nombreuses irrégularités» invoquées

Une présidence qui a été confiée à Christophe Dabin : le secrétaire général sortant a obtenu 126 voix, contre 113 à son adversaire Paul Poaniewa. Or, celui-ci a déposé un recours, en invoquant de «nombreuses irrégularités» lors de cette assemblée générale. 
 

Sept points dénoncés

«Le 16 mai, le soir-même, nous avons émis un communiqué pour indiquer que nous avions remarqué un certain nombre de points qui rendaient insincères les élections», résume Laurent Cassier, porte-parole de la liste. Sept en tout, dont trois jugés majeurs :
  • «deux ligues qui n’auraient pas dû voter» ;
  • «une intervention du président sortant qui a bafoué la dignité du candidat Paul Poaniewa et qui a rendu insincère le vote qui suivait»
  • «les votes à bulletin secret n’ont pas été réalisés dans les bonnes conditions».

Il y a eu un ensemble de faisceaux et de situations qui ont rendu les votes insincères ce jour-là pour un certain nombre de nos membres. 
- Laurent Cassier, porte-parole de la liste Poaniewa

 

Requête écartée par le Comité national

Ce recours n’a pas été retenu par le Comité national olympique et sportif français. «Le CNOSF a déclaré notre requête irrecevable, arguant du fait que la commission de conciliation du CNOSF ne statuerait que sur les décisions prises par les fédérations et non, apparemment, sur les litiges liés aux élections des CTOS», explique la liste Poaniewa. «Après avoir épuisé les voies de recours internes», celle-ci s’est tournée vers la justice.
 

A ce jour, nous attendons tout simplement que justice soit rendue et que l’annulation soit faite de l’ensemble des décisions qui ont été prises ce 16 mai lors de l’assemblée générale.


Les explications de Laurent Cassier, porte-parole de cette liste, au micro de William Lecren :

Le CTOS au tribunal, Laurent Cassier

 
À gauche, Paul Poaniewa. À droite, Christophe Dabin.