Simon Loueckhote, signataire de l'Accord de Nouméa et sénateur pendant près de 19 ans, se présente aux législatives 2024 en tant que représentant du Rassemblement national. " Il a une vraie expérience et connaît beaucoup de monde. Son objectif est de renouer les fils du dialogue avec les indépendantistes", atteste le président du bureau du Rassemblement national en Nouvelle-Calédonie, Alain Descombels. Celui-ci assure que Simon Loueckhote se positionne "pour la Calédonie dans la France". "Il attend le soutien de l'ensemble des Calédoniens, au-delà des partisans du Rassemblement national", ajoute-t-il.
Pour justifier de sa candidature dans la première circonscription, Simon Loueckhote fustige l'actuelle politique d'Emmanuel Macron et sa gestion de la Nouvelle-Calédonie. Il souhaite aujourd'hui faire des propositions pour le statut du territoire et "remettre tout à plat", selon les mots d'Alain Descombels.
Plus jeune sénateur de France
Désormais âgé de 67 ans, Simon Loueckhote avait été élu le plus jeune sénateur de France, en 1992, à 35 ans. Poste qu'il a occupé jusqu'en 2011. Il a également présidé le Congrès de 1998 à 2004, fait partie du gouvernement local entre mi-2009 et début 2011 et a occupé le poste de premier adjoint au maire d'Ouvéa, de 1983 à 1985. Simon Loueckhote fut membre du RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République), puis du RPC (Rassemblement pour la Calédonie, version 2006), du LMD (Le Mouvement de la diversité) qu'il a fondé ou encore des Républicains calédoniens.
En 2022, il a soutenu la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle. Il se présente aujourd'hui aux législatives sous les couleurs du parti Rassemblement national, présidé par Jordan Bardella. Le candidat du Rassemblement national pour la deuxième circonscription devrait être connu lundi 17 juin lors d'une conférence de presse.