Une semaine après le début du confinement, la zone industrielle de Ducos est amorphe. De nombreuses boutiques et ateliers fermés...et les rares entreprises ouvertes tournent au ralenti.
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Ducos comme on ne l’a jamais vu, sauf le dimanche. En pleine semaine, pas un embouteillage, pas de coups de klaxon, ni de voitures garées en double file.
Une semaine après le début du confinement général, la grande zone industrielle et artisanale de Nouméa est presque totalement amorphe ou au ralenti.
« Pour l’instant, on se laisse porter, on subit la conjoncture » explique Jean-François Duval, responsable de site à la SCET. « Bien sûr, on attend des mesures, on attend des aides. Je sais que la direction a déposé des dossiers, donc voilà, on est en attente ».
Difficile de résister dans ce secteur du BTP, déjà largement sinistré.
« Mon service est calqué sur la rapidité, donc là, ce n’est plus le cas. C’est très très gênant. Et j’imagine que pour ceux qui ont énormément de travail, ça ralentit tout » confirme Gilles Giberne, plombier.
« J’ai vu qu’en fin de semaine dernière, il y avait un petit peu de vie sur Ducos et que ces gens là ont besoin de manger, donc je suis restée effectivement ouverte cette semaine encore » explique Jocelyne Saliga, gérante du snack Amallé. « C’est vrai que les gens ont peur, mais j’essaye de leur donner un minimum de satisfaction avec mes bons sandwichs ».
« Pour l’instant, c’est mort parce que je n’ai pas de clients, les gens ont peur de se déplacer » confie Pierre Ng. « Je finis le travail que j’ai en retard, après, je ferai de la comptabilité et puis je vais fermer ».
Tous enverront leurs dossiers de demande d’aide aux collectivités, mais pour l’heure, ces entrepreneurs privés s’interrogent sur leur capacité à maintenir une activité économique malgré le confinement imposé.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel.
Une semaine après le début du confinement général, la grande zone industrielle et artisanale de Nouméa est presque totalement amorphe ou au ralenti.
« On subit la conjoncture »
A la SCET, une entreprise de vente de matériel de BTP, on applique strictement les consignes sanitaires pour une clientèle de plus en plus réduite. Résultat, 80 % de chiffre d’affaire en moins. Et même si les deux tiers du personnel ont été mis en congés, les perspectives sont moroses.« Pour l’instant, on se laisse porter, on subit la conjoncture » explique Jean-François Duval, responsable de site à la SCET. « Bien sûr, on attend des mesures, on attend des aides. Je sais que la direction a déposé des dossiers, donc voilà, on est en attente ».
Difficile de résister dans ce secteur du BTP, déjà largement sinistré.
« Mon service est calqué sur la rapidité, donc là, ce n’est plus le cas. C’est très très gênant. Et j’imagine que pour ceux qui ont énormément de travail, ça ralentit tout » confirme Gilles Giberne, plombier.
Des sandwichs à emporter
Sur les hauteurs de Ducos, un des rares snacks ouverts. La plupart ont fermé faute de clients, ici, on n’ouvre plus que pour les déjeuners à emporter bien sûr, car les rassemblements de plus de vingt personnes sont interdits et que les restaurants ont dû fermer leurs portes dès le 20 mars.« J’ai vu qu’en fin de semaine dernière, il y avait un petit peu de vie sur Ducos et que ces gens là ont besoin de manger, donc je suis restée effectivement ouverte cette semaine encore » explique Jocelyne Saliga, gérante du snack Amallé. « C’est vrai que les gens ont peur, mais j’essaye de leur donner un minimum de satisfaction avec mes bons sandwichs ».
« Je vais fermer »
Dans ce garage de Ducos, la baisse d’activité a été de 40 % la semaine dernière. Depuis ce lundi, plus de nouvelles voitures à réparer.« Pour l’instant, c’est mort parce que je n’ai pas de clients, les gens ont peur de se déplacer » confie Pierre Ng. « Je finis le travail que j’ai en retard, après, je ferai de la comptabilité et puis je vais fermer ».
Tous enverront leurs dossiers de demande d’aide aux collectivités, mais pour l’heure, ces entrepreneurs privés s’interrogent sur leur capacité à maintenir une activité économique malgré le confinement imposé.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel.