Elèves et enseignants ont repris le chemin de leurs cours depuis fin février. Une rentrée que le conservatoire de musique et de danse de la Nouvelle-Calédonie veut dynamique et riche pour cette saison 2022. Jusque sur la scène de l'auditorium dont la programmation débute fin mars. Quelques points à retenir de l'entretien avec Pascale Doniguian.
Repartir du bon pied
Enthousiasme et retour à la scène, voilà les mots choisis par la directrice pour qualifier la saison qui débute. En dépit des difficultés budgétaires et des obstacles pour organiser une programmation internationale, l’optimisme est de mise, chez la directrice. "Si j’en crois l’affluence des élèves, l’envie de réapprendre la musique, la danse ou le chant était bien présente dans les familles. On est dans une dynamique plutôt favorable, plutôt forte."
Diversité et modernité de l’enseignement
Les élèves sont toujours présents autour de propositions riches et en accord avec les attentes de l’époque. "Il y a l’idée pour nous de lancer plusieurs dynamiques différentes, de permettre l’enseignement de la musique assistée par ordinateur, de faire des classes de ukulele, de permettre la création d’un jeune ballet au conservatoire de danse…" Une carte dont la diversité attire : près de 1 400 élèves à Nouméa et sur la Grande terre.
Les talents calédoniens mis en avant
Quant à la programmation des concerts et spectacles, elle s’appuie avant tout sur les artistes du Caillou. S’il y a bien deux affiches internationales, l’une en danse (Kitchen Bazar le 31 juillet), l’autre en musique (Erik Berchot les 27 et 28 octobre), la "programmation tourne autour de toute cette création de nos artistes-enseignants", précise Pascale Doniguian. De quoi faire vivre la scène de l’auditorium une à deux fois par mois tout au long de cette année.
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.