Mardi, le gouvernement a autorisé la SLN à exporter 4 millions de tonnes de minerai basse teneur par an à des clients japonais et chinois, pour une durée de dix ans. L'Union Calédonienne dénonce cette décision.
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Le gouvernement a décidé, le 16 avril, d'autoriser la SLN à céder, pour une durée de 10 ans, 4 millions de tonnes par an de minerai dont les teneurs sont inférieures ou égales à 2 % en nickel, vers les métallurgistes japonais Pamco et Nipon Yakin, ainsi qu’à destination de métallurgistes chinois via la société Eramet.
L’ensemble des partis indépendantistes se sont opposés à cette décision. L’Union Calédonienne considère qu’il s’agit d’un "pillage éhonté de notre ressource naturelle non renouvelable." Le parti de Daniel Goa dénonce également le rôle de la SLN "dont le coeur de métier n’est pas celui de mineur [...] les arguments présentés par sa direction sont tous fallacieux. Cette société est confrontée à des problèmes de management dont elle porte seule la responsabilité et recourir à l’exportation de minerais bruts n’est pas non seulement sa vocation d'entreprise, mais cette demande relève de l’opportunisme commercial immédiat lié à la conjoncture du marché qui va se retourner. Nous n’avons pas affaire à un opérateur soucieux du développement durable et équitable de notre principale ressource naturelle non renouvelable dont ils détiennent 58% des titres miniers."
Enfin, pour l'UC "les élus non indépendantistes favorisent et encouragent ces pratiques de pillages et de politique de terre brûlée [...] sans qu’il y ait aucune contrepartie pour la Nouvelle Calédonie."
L’exportation de minerai basse teneur fait partie du plan de sauvegarde de la SLN.
L’ensemble des partis indépendantistes se sont opposés à cette décision. L’Union Calédonienne considère qu’il s’agit d’un "pillage éhonté de notre ressource naturelle non renouvelable." Le parti de Daniel Goa dénonce également le rôle de la SLN "dont le coeur de métier n’est pas celui de mineur [...] les arguments présentés par sa direction sont tous fallacieux. Cette société est confrontée à des problèmes de management dont elle porte seule la responsabilité et recourir à l’exportation de minerais bruts n’est pas non seulement sa vocation d'entreprise, mais cette demande relève de l’opportunisme commercial immédiat lié à la conjoncture du marché qui va se retourner. Nous n’avons pas affaire à un opérateur soucieux du développement durable et équitable de notre principale ressource naturelle non renouvelable dont ils détiennent 58% des titres miniers."
Enfin, pour l'UC "les élus non indépendantistes favorisent et encouragent ces pratiques de pillages et de politique de terre brûlée [...] sans qu’il y ait aucune contrepartie pour la Nouvelle Calédonie."
L’exportation de minerai basse teneur fait partie du plan de sauvegarde de la SLN.