Samuel Moekia a été interpellé ce vendredi, à la tribu de Saint-Louis par l’antenne du RAID de Nouméa, l’unité d’élite de la Police nationale. L’intéressé était en état d’évasion depuis près de trois ans. Il a été placé en garde à vue avant son placement en détention.
C'est aux alentours de 14h10 que Samuel Moekia a été interpellé par l'unité spéciale de la Police nationale ce vendredi après-midi à la tribu de Saint-Louis, au Mont-Dore. Âgé de 24 ans, l’intéressé était en état d’évasion depuis près de trois ans, précise Alexis Bouroz, le procureur de la République, dans un communiqué.
Plusieurs tentatives d'arrestation avaient déjà été entreprises, notamment le mercredi 24 janvier 2018. A l'approche de l'un des lieux susceptibles de l'abriter, Samuel Moekia avait alors pris la fuite pendant que les militaires de l'AGIGN, le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie nationale, essuyaient plusieurs tirs d'armes de gros calibre. "Agissant en état de légitime défense", indique le procureur de la République Alexis Bouroz, "les gendarmes avaient été contraints de faire usage à leur tour de leurs propres armes."
Samuel Moekia était considéré comme « l'un des principaux meneurs des exactions commises notamment sur la Route Provinciale 1, aux abords de la tribu de Saint-Louis, à la fin de l'année 2016 et début 2017 », indique le procureur de la République.
Il faisait notamment l'objet de deux mandats d'arrêt décernés par le Tribunal correctionnel qui l'a condamné à un total de treize ans d'emprisonnement pour associations de malfaiteurs, entrave à la circulation, vols aggravés en récidive et dégradations par moyens dangereux et participation à un attroupement armé, commis en novembre 2016.
Samuel Moekia n'avait pas voulu suivre l'exemple de son ami, Pascal Gnibekan, qui lui s'était rendu aux forces de l'ordre en juin 2017.
Il passe entre les mailles du filet
L'intéressé était activement recherché par les services de Police et de Gendarmerie depuis son évasion le 20 novembre 2015. Il purgeait alors trois peines d'emprisonnement pour recels de vols aggravés et infractions à la législation sur les stupéfiants.Plusieurs tentatives d'arrestation avaient déjà été entreprises, notamment le mercredi 24 janvier 2018. A l'approche de l'un des lieux susceptibles de l'abriter, Samuel Moekia avait alors pris la fuite pendant que les militaires de l'AGIGN, le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie nationale, essuyaient plusieurs tirs d'armes de gros calibre. "Agissant en état de légitime défense", indique le procureur de la République Alexis Bouroz, "les gendarmes avaient été contraints de faire usage à leur tour de leurs propres armes."
Impliqué dans les affaires de la RP1 à Saint-Louis
Samuel Moekia était considéré comme « l'un des principaux meneurs des exactions commises notamment sur la Route Provinciale 1, aux abords de la tribu de Saint-Louis, à la fin de l'année 2016 et début 2017 », indique le procureur de la République.
Il faisait notamment l'objet de deux mandats d'arrêt décernés par le Tribunal correctionnel qui l'a condamné à un total de treize ans d'emprisonnement pour associations de malfaiteurs, entrave à la circulation, vols aggravés en récidive et dégradations par moyens dangereux et participation à un attroupement armé, commis en novembre 2016.
Retour au camp-est
Actuellement en garde à vue dans le cadre de la procédure d'évasion, Samuel Moekia regagnera le camp-est à l'issue de cette mesure. Il comparaîtra ultérieurement devant le Tribunal correctionnel pour diverses procédures.Samuel Moekia n'avait pas voulu suivre l'exemple de son ami, Pascal Gnibekan, qui lui s'était rendu aux forces de l'ordre en juin 2017.