La semaine dernière, décideurs, employeurs, syndicats et chercheurs ont partagé deux jours de réflexion sur la fonction publique calédonienne. Ils ont dessiné une trentaine de solutions pour la rendre plus attractive et sortir du cercle vicieux de la pénurie de personnel.
Ce mercredi, dans le même objectif, le gouvernement a étudié la possibilité de modifier certaines modalités de concours pour optimiser le recrutement. Depuis 2017, il existe deux concours en Nouvelle-Calédonie. Un premier ouvert aux citoyens du territoire et aux personnes justifiant d’une certaine durée de résidence, déterminée selon les corps. Un second ouvert à tous, sans condition de citoyenneté ni de durée de résidence. Chacun donne accès à une liste de postes en nombre limité.
Une personne ne pourra plus "occuper" deux postes
Aujourd’hui, des candidats se positionnent sur les deux concours. Résultat : s’ils réussissent les deux, ils prennent deux places mais, à moins d’avoir le don d’ubiquité, ils devront choisir un poste, laissant l’autre vacant. Pour éviter ce biais, le gouvernement propose que les candidats lauréats aux deux concours soient inscrits d’office sur la liste du second concours. L’autre place sera alors aussitôt libérée pour un autre candidat admissible mais moins bien classé, qui, sans réforme, passerait à côté du poste.
Un seul oral
Autre proposition inscrite dans l’avant-projet étudié ce mercredi : n’organiser qu’un seul oral pour les lauréats des deux concours, au lieu de deux actuellement. Objectifs : simplifier les choses pour les postulants et rationaliser les coûts puisque chaque épreuve organisée mobilise du personnel d’encadrement.
Par ailleurs, s’agissant du recrutement dans l’aviation civile ou la météorologie, le texte prévoit de mettre en place des épreuves uniques pour les premier et second concours, afin de se conformer aux calendriers métropolitains.