La principale suspecte dans l'affaire des fraises piégées avec des aiguilles en Australie, une ancienne employée d'une ferme produisant les fruits, a été placée lundi en détention de crainte qu'elle ne soit l'objet de représailles.
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L'Australie a vécu en septembre plusieurs semaines dans l'angoisse de la découverte d'aiguilles et d'épingles dans des barquettes de fraises, provoquant la détresse des producteurs, la panique de certains consommateurs et une épidémie de canulars sur les réseaux sociaux.
Plus de 200 cas présumés de "fraises piégées" avaient été signalés après l'hospitalisation pour des douleurs à l'estomac d'un homme ayant consommé le fruit. Un incident similaire avait également été signalé en Nouvelle-Zélande.
My Ut Trinh travaillait dans une ferme où ont été produites certaines des fraises en question.
Le commissaire Jon Wacker a déclaré aux journalistes à Brisbane que la suspecte occupait un poste de "superviseur dans une ferme". Le Courier Mail a avancé que son employeur était probablement la société Berrylicious and Berry Obsession, une des fermes au coeur de la psychose.
L'accusation a avancé devant le tribunal qu'elle aurait inséré début septembre des aiguilles dans des fraises par "malveillance" et "vengeance", selon The Australian.
Le commissaire Wacker a parlé d'indices "forts", et notamment de présence d'ADN.
Un certains nombres de cas étaient des canulars.
"C'est probablement une des enquêtes les plus délicates à laquelle j'ai participé", a dit M. Wacker.
L'Association des producteurs de fraises du Queensland a salué cette arrestation, tout en pointant le nombre extrêmement élevé de cas de contamination encore non résolus si Mme Trinh n'a été mise en cause que pour sept cas.
Cette affaire avait contraint les supermarchés à retirer les fraises de leurs rayonnages et des cultivateurs à détruire d'importants stocks invendus.
La législation a également été durcie portant à 15 ans la peine maximale encourue par les auteurs de contamination alimentaire.
Plus de 200 cas présumés de "fraises piégées" avaient été signalés après l'hospitalisation pour des douleurs à l'estomac d'un homme ayant consommé le fruit. Un incident similaire avait également été signalé en Nouvelle-Zélande.
La suspecte travaillait dans une ferme de fraises
La police de l'Etat du Queensland a annoncé dimanche l'arrestation et l'inculpation pour sept cas de contamination de marchandises d'une femme de 50 ans à la suite d'"investigations vastes et complexes".My Ut Trinh travaillait dans une ferme où ont été produites certaines des fraises en question.
Le commissaire Jon Wacker a déclaré aux journalistes à Brisbane que la suspecte occupait un poste de "superviseur dans une ferme". Le Courier Mail a avancé que son employeur était probablement la société Berrylicious and Berry Obsession, une des fermes au coeur de la psychose.
A farm worker accused of sparking the strawberry needle saga will remain in custody after appearing in court.https://t.co/PqxSksCOGp pic.twitter.com/AiiaU69Zjc
— ABC Brisbane (@abcbrisbane) 12 novembre 2018
Crainte de représailles
Elle a été présentée lundi à un tribunal qui a refusé de la libérer sous caution, de crainte qu'elle ne soit l'objet de représailles, rapporte le journal The Australian.L'accusation a avancé devant le tribunal qu'elle aurait inséré début septembre des aiguilles dans des fraises par "malveillance" et "vengeance", selon The Australian.
Le commissaire Wacker a parlé d'indices "forts", et notamment de présence d'ADN.
Des cas pas encore résolus
La police, a-t-il précisé, a reçu au total des informations sur 230 cas de fraises piégées concernant 68 marques, la plupart dans le Queensland, et la très grande majorité impliquant des aiguilles à coudre.Un certains nombres de cas étaient des canulars.
"C'est probablement une des enquêtes les plus délicates à laquelle j'ai participé", a dit M. Wacker.
L'Association des producteurs de fraises du Queensland a salué cette arrestation, tout en pointant le nombre extrêmement élevé de cas de contamination encore non résolus si Mme Trinh n'a été mise en cause que pour sept cas.
Cette affaire avait contraint les supermarchés à retirer les fraises de leurs rayonnages et des cultivateurs à détruire d'importants stocks invendus.
La législation a également été durcie portant à 15 ans la peine maximale encourue par les auteurs de contamination alimentaire.