Au sein de la famille centriste, l'amitié entre le nouveau Premier ministre et Didier Leroux se concrétise par le soutien de l'élu calédonien à François Bayrou pour l'élection présidentielle de 2002. Didier Leroux devient alors le délégué régional de l'UDF, l'Union pour la démocratie française, en Nouvelle-Calédonie.
En 2006, François Bayrou vient en Nouvelle-Calédonie, où il sera accueilli par Didier Leroux. Les deux hommes se rendront, notamment, aux Loyauté. Didier Leroux soutient à nouveau François Bayrou pour la présidentielle de 2012. Et la confiance demeure aujourd'hui.
"Il m'a téléphoné pour savoir ce qu'il se passait" au moment des émeutes
"Il est déjà venu, je l'ai emmené à Lifou. Il a pu prendre contact avec les autorités coutumières et administratives de l'époque, Néko Hnepeune était président. Il connaît bien la Calédonie, assure Didier Leroux, membre du MoDem, le Mouvement démocrate. Et après le début des [émeutes], il m'a téléphoné pour savoir ce qui se passait, donc s'il a besoin je suis à sa disposition. Je peux éventuellement lui donner des renseignements, peut-être un petit peu différents des renseignements officiels."
Sur le territoire, les autres réactions ne tarderont pas après la formation du gouvernement Bayrou, car les besoins financiers urgents de la Nouvelle-Calédonie n'ont pas changé.
Didier Leroux dans le journal de midi, samedi 14 décembre :