L’Avenir en confiance n’en a pas voulu, Calédonie ensemble non plus. Après les membre AEC du 17e gouvernement, qui ont très vite expliqué "leur décision de ne pas candidater pour la vice-présidence", le parti représenté dans l’exécutif par Joseph Manauté commente à son tour le sujet. Après avoir pris acte de l’élection de Louis Mapou ("après cinq mois d’atermoiements entre indépendantistes") et lui avoir adressé des "félicitations républicaines".
"Nous avons décliné la vice-présidence qui nous a été proposée", écrit l’autre composante non indépendantiste du 17e gouvernement dans un communiqué diffusé vendredi 9 juillet. "Nous avons considéré qu’une équipe ne peut être constituée qu’à partir du moment où elle partage un même projet économique et social pour le pays. Or", estime le mouvement, "aucun projet pour le pays, à l’exception de quelques généralités, n’a été exposé par l’UNI ou l’UC, au cours de ces cinq derniers mois, ni a fortiori discuté."
Défis "considérables"
Pour Calédonie ensemble,"les défis à relever sont considérables", au niveau social, budgétaire, économique et sanitaire. "Nous continuerons à travailler dans le sens de l’intérêt général, à la place qui est la nôtre", assure CE. En semblant briguer un portefeuille en particulier : "Nous souhaitons que notre membre du gouvernement, Joseph Manauté (…), ancien directeur du parc de la rivière Bleue, puisse mettre ses compétences en matière de protection de l’environnement et de développement durable au service du pays."
Le communiqué de Calédonie ensemble :