Pour le gouvernement, changer la gouvernance du système de santé calédonien représente une réforme incontournable, mais qu’il faut mieux expliquer. L’exécutif répond ainsi à la montée au créneau de la Cafat, deux jours plus tôt.
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[MISE A JOUR DE L'APRES-MIDI]
«C’est normal qu’il y ait des craintes, de tout le monde, puisque c’est une réforme d’envergure. Je rappelle que le budget de la santé est le plus gros budget de la Nouvelle-Calédonie.» Le président du gouvernement s’est expliqué ce vendredi matin devant la presse quelques jours après la montée au créneau de la Cafat. Philippe Germain a répété qu’il y a urgence, que le temps est à la réforme pour changer de modèle de santé. Pour autant, il assure vouloir se donner le temps du dialogue avec les partenaires sociaux, dont il dit comprendre les inquiétudes. Ecoutez ses propos recueillis par Karine Arroyo et Christian Favennec.
Un sujet à retrouver au JT de 19h30.
Ecoutez ses propos recueillis le 25 juillet par Karine Arroyo et Michel Marin.
«C’est normal qu’il y ait des craintes, de tout le monde, puisque c’est une réforme d’envergure. Je rappelle que le budget de la santé est le plus gros budget de la Nouvelle-Calédonie.» Le président du gouvernement s’est expliqué ce vendredi matin devant la presse quelques jours après la montée au créneau de la Cafat. Philippe Germain a répété qu’il y a urgence, que le temps est à la réforme pour changer de modèle de santé. Pour autant, il assure vouloir se donner le temps du dialogue avec les partenaires sociaux, dont il dit comprendre les inquiétudes. Ecoutez ses propos recueillis par Karine Arroyo et Christian Favennec.
Un sujet à retrouver au JT de 19h30.
«Au pas de charge sans consultation»
Mercredi, une partie du conseil d’administration de la Cafat a fait savoir le mal qu’elle pensait du projet de délibération élaboré par l’exécutif pour réformer le système de santé, en suivant les préconisations de l’Igas. En particulier dans les domaines de la gouvernance et du financement de la protection sociale. «On ne comprend pas qu’on essaie de faire passer au pas de charge une délibération sans consultation des partenaires sociaux», a insisté Jean-Rémi Buraglio, président du conseil d’administration.«Union sacrée»
«Au-delà de toute polémique sur les responsabilités des uns et des autres, il faut absolument faire une unité sociale totale, a-t-il poursuivi. Il faut que les élus fassent l’union sacrée au niveau de la sauvegarde du Ruamm avant la fin de l’année. Sinon, ce sera impossible de pouvoir gérer convenablement les dettes sociales de ce pays.»Ecoutez ses propos recueillis le 25 juillet par Karine Arroyo et Michel Marin.