Grève au CHS: la direction dément les accusations de maltraitance

Le CHS Albert-Bousquet, image d'archives.
La direction du CHS Albert-Bousquet réfute les accusations portées par une adhérente de Force ouvrière qui évoque des maltraitances envers les patients en soins palliatifs, dans le cadre d’un mouvement de grève lancé ce jeudi.
Le directeur adjoint du CHS de Nouville et les représentants du syndicat Force ouvrière se sont rencontrés, ce jeudi après-midi. Ensemble, ils ont convenu de revenir sur le dossier de l’employée au cœur du mouvement initié ce matin, quand le directeur du centre hospitalier sera de retour, fin janvier. Une employée qui, après une période de stage, n’a pas été retenue pour intégrer l’établissement.
 

«Jamais reçu de plaintes»

En attendant, Joël Murgues dément formellement ses accusations de maltraitance envers des patients au sein du service de soins palliatifs. «Nous n’avons jamais reçu de plaintes, à ma connaissance, ces dernières années. C’est vraiment jeter du discrédit sur tout le service. Là, nous sommes dans la gestion d’un cas individuel, d’une personne arrivée en fin de période d’essai pour être fonctionnaire», a répondu le directeur adjoint à Martin Charmasson. 
 

Sonnettes: «Nous avons trouvé des moyens de substitution»

Un avis défavorable avait été émis concernant son intégration dans la fonction publique. «Ce n’est pas lié aux supposées dénonciations faites, c’est de la procédure administrative basée sur des faits que l’on a analysés, rétorque Joël Murgues. Si l’on prend les éléments que cette personne avance, nous avons certes rencontré une panne de trois semaines des sonnettes qui permettent aux patients d’alerter le personnel soignant, mais nous avons trouvé des moyens de substitution.» Selon le directeur adjoint, pour compenser cette panne, des sonnettes de remplacement individuelles ont été installées et les effectifs ont été renforcés la nuit dans les couloirs. 
 

«Accusation très grave»

Et de continuer: «Laisser le patient au lit avec sa souillure, et lui mettre le bassin plutôt que de l’emmener aux toilettes, ça aussi, c’est une accusation très grave. Si quelqu’un est capable de se lever pour aller aux toilettes, on l’aide, on ne lui met pas systématiquement le bassin. Nous accuser de maltraitance, c’est très, très grave. Surtout pour un établissement hospitalier, et des patients en soins palliatifs, alors que le service est reconnu pour jouer son rôle sur le territoire. »