Malgré l’élaboration d’un protocole d’accord hier soir, les enseignants de l’UT-CFE-CGC et de la Fédération des Fonctionnaires ont maintenu leur grève ce mardi. Les syndicats ont voulu étudier le texte avec leur base avant de le signer. Ils sont satisfaits des avancées.
250 à 300 personnes se sont rassemblées sous les fenêtres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Beaucoup tiennent à la main le fameux protocole élaboré la veille avec le gouvernement, mais aussi les Provinces, les associations des maires et les représentants des quatre communes du Grand Nouméa.
Le dialogue semble donc bien établi, avec les instances liés à l’éducation. Une réunion avait même lieu ce matin même pour un échange syndicats / gouvernement sur les premiers amendements décidés sur le parking. Une autre réunion est prévue demain avec la direction de l’Enseignement.
De toute façon, la grève n’ira pas au-delà de ce mardi.
« On en voulait pas pénaliser trop les familles, le but était vraiment de montrer au gouvernement notre solidarité face à des réformes qui pour nous allaient pénaliser les enfants. » poursuit Laure Baron. « Donc aujourd’hui, c’était juste pour marquer le coup. Que les familles se rassurent, demain, tout le monde sera à son poste, tout le monde sera là, et on fera un travail encore meilleur. »
Et cette grève n’est pas du goût de tous. Ainsi, dans un communiqué, l’UGPE (Union des Groupements des parents d’Elèves) dénonce le mouvement et regrette que les parents ne soient pas associés à des actions visant à des réformes des programmes ou des rythmes scolaires.
Un communiqué à lire ci-dessous.
Le reportage de Sheïma Riahi et Laura Shintu