L’Etat dévoilait il y a deux jours son document sur les implications du « oui » et du « non » à la consultation du 4 octobre. Entre un texte « réchauffé » et une prise de « responsabilités », le document fait réagir dans les deux camps.
•
La communication présentée par l'Etat dans la perspective du référendum du 4 octobre laisse les indépendantistes dubitatifs. Le texte est même qualifié de « réchauffé » par le FLNKS. Une formule inspirée par un document quasiment identique à celui de 2018, et ce, malgré le travail réalisé ces derniers mois par les groupes au Congrès.
« On était tombé d’accord sur un document de nature historique, précise Philippe Blaise pour l’Avenir en confiance. Il sera je crois mis en ligne sur le site de l’Etat. »
Le texte est déjà en ligne sur le site elections-nc.fr. Il sera envoyé dès la semaine prochaine à l’ensemble des électeurs inscrits sur la liste référendaire.
Le reportage de Charlotte Mannevy et Louis Perrin :
Insatisfaits
« L’Etat devait rédiger le document pour qu’on puisse ensuite réagir dessus, explique Louis Mapou, pour l’Union nationale pour l’indépendance. Qu’est-ce qu’on voit arriver ? Le même texte qu’en 2018. »On ne peut pas se considérer satisfaits d’un tel travail.
- Louis Mapou, Uni
Responsabilités
Le dernier comité des signataires avait en effet conclu à la nécessité d’approfondir le document de 2018 en y associant les groupes politiques. Pour autant, l’Etat n’a pas failli, selon l’Avenir en confiance. Il a même pris ses responsabilités.« On était tombé d’accord sur un document de nature historique, précise Philippe Blaise pour l’Avenir en confiance. Il sera je crois mis en ligne sur le site de l’Etat. »
En attendant on n’a pas pu se mettre d’accord sur le contenu donc l’Etat a pris ses responsabilités. Il a dit ce sur quoi il peut s’engager.
- Philippe Blaise, Avenir en confiance
Le texte est déjà en ligne sur le site elections-nc.fr. Il sera envoyé dès la semaine prochaine à l’ensemble des électeurs inscrits sur la liste référendaire.
Le reportage de Charlotte Mannevy et Louis Perrin :