Les réactions suite à l'adoption ce vendredi par le Congrès de l'obligation vaccinale ne se sont pas fait attendre. Dans la foule, venue nombreuse ce samedi matin à Nouméa, les manifestants ont des profils très différents, mais tous partagent le même sentiment. "Je suis ici pour la liberté donc contre l'obligation vaccinale et aussi la liberté de pouvoir se soigner avec des médicaments contre le Covid", raconte cette femme.
A ce jour, ni l’organisation mondiale de la santé, ni les autorités sanitaires françaises ne recommandent l’usage de traitements préventifs ou curatifs. L’usage de l’ivermectine, de l’hydroxochloroquine ou du Zinc est même fortement déconseillé, notamment par l’OMS. Mais des recherches sont en cours pour tenter de trouver un traitement.
Frédéric regrette pour sa part un manque d’ouverture d’esprit des autorités calédoniennes. "Aujourd'hui, on n'a qu'un seul discours, c'est la doxa. Le vaccin apparaît comme une solution miracle. Et malheureusement, ça ne l'est pas. On doit pouvoir avoir la liberté de choisir."
La réaction de Frédéric
Même son de cloche du côté des organisateurs. "On veut être entendus, on veut que nos propositions soient écoutées et soient appliquées", lance Brigitte Le Gall, porte parole de Réinfocovid. Le "conseil scientifique indépendant", opposé à la vaccination, dont fait partie Brigitte Le Gall, a été auditionné par le Congrès dans le cadre de l’examen de la délibération sur l’obligation vaccinale. Texte contre lequel plusieurs recours devraient être prochainement déposés.
Le reportage de Charlotte Mannevy :
Mobilisation ce samedi matin à Nouméa