L’inquiétude grandit chez les employés de Newrest

6 mois après le début de cette crise traversée par l’entreprise de restauration  Newrest, tous ses collaborateurs se déclarent épuisés et moralement  anéantis. Leurs locaux sont fermés depuis le 27 septembre et ils craignent pour leur avenir.
 
Dans la principale cuisine du groupe située au 4eme km à Nouméa, 69 salariés travaillent quotidiennement pour fournir 15 000 repas : écoles, plateaux-repas pour Aircalin, ou encore Rimap.
Mais aujourd’hui, du fait de la décision prise de suspendre la livraison des repas aux écoles de l’agglomération de Nouméa, cette cuisine est passée de 15 000 repas à moins de 2 000 par jour pour livrer le Rimap et Aircalin.
Du coup, elle fonctionne quotidiennement avec seulement 18 collaborateurs.
 

Du chômage partiel ? 

Les 51 autres, auraient été mis en congés ou en chômage partiel.
Une intersyndicale a été créée regroupant les 3 syndicats représentatifs : Soenc Commerce, FO et USTD-Cogetra.
Les délégués syndicaux ont demandé à la secrétaire du CHSCT de défendre leurs intérêts.
Débrayage des employés de Newrest le 27 septembre 2018
 

Une cellule psychologique

Dans un communiqué, les employés parlent d’insultes et d’agressions verbales dont ils sont victimes en dehors du lieu de travail.
La direction a mis en place une cellule psychologique fin septembre  pour les aider à surmonter cette épreuve mais ils restent très inquiets pour l’avenir.
Ils réclament une réunion avec le gouvernement, les caisses des écoles, la DAVAR et le SIVAP "afin que la crise ne s'enlise pas et ne s'aggrave pas pour notre personnel." poursuit le communiqué. 
 

Communiqué des salariés de Newrest by Nouvelle-Calédonie La première on Scribd

 

Certains salariés non touchés par la crise

Reste enfin une bonne quarantaine de salariés de Newrest qui ne sont pas concernés par cette crise : ils travaillent dans des sites dits satellites avec de petites cuisines et fournissent la base aérienne de l’armée à Tontouta, le Centre d’Accueil de Poé de la Province Sud et l’Université de la Nouvelle-Calédonie.