L'Institut Pasteur ouvrait ce vendredi ses portes aux membres du conseil consultatif de la Recherche, présidé par Roch Wamytan et aux membres de la commission de santé et protection sociale du Congrès. L'occasion de présenter les projets en cours sur le territoire.
Autrefois installé au centre-ville de Nouméa, l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie est désormais ancré au coeur du Médipôle. Près de 400m2 de laboratoires et de bureau ultra modernesqui ont été inaugurés vendredi 18 juin… Un véritable changement de décor qui permet aussi, un changement dans la recherche.
Ça correspond à un souhait de l’institut de développer une recherche au plus près des enjeux de santé, du lit du malade au laboratoire mais aussi d’apporter des éléments de réponses aux acteurs de santé, des propositions de solutions qui peuvent être mises au service de la population.
Dengue et leptospirose au cœur de la recherche
Les recherches s’articulent autour de cinq pôles :
- les arboviroses et la dengue
- l’entomologie médicale
- l’épidémiologie
- les immunités et les inflammations
- la bactériologie
Chaque pôle travaille ainsi sur plusieurs projets, comme par exemple la dengue et le programme Wolbachia ou encore la leptospirose. Objectif du projet en cours : comprendre le mode de multiplication des leptospires pour mieux lutter contre la maladie. Le Caillou recense déjà 210 cas dont trois mortels depuis le début de l’année 2021.
"La Nouvelle-Calédonie connaît cette année une épidémie historique de leptospirose mais il y a des décès tous les ans donc on a une recherche qui part de techniques de laboratoires extrêmement pointues jusqu’à une recherche sur le terrain", indique Cyrille Goarant, responsable de l’unité leptospirose à l’Institut Pasteur.
L’Institut Pasteur travaillera prochainement sur les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, à condition bien sûr de trouver les financements correspondants.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Franck Vergès