Le Parquet a traité des enquêtes portant sur des faits graves, notamment des violences sur la voie publique, des violences conjugales et des périples de cambriolage qui nécessitaient une réponse pénale rapide.
- Yves Dupas, procureur de la République en Nouvelle-Calédonie
Violences conjugales
Avec le confinement, la circulation a ralenti et avec elle, l’ensemble des infractions routières. Par contre, les craintes se sont vite confirmées : «En matière de violences conjugales, souligne le procureur, Yves Dupas, nous avons connu deux phases assez actives, qui ont nécessité des mesures de placement en garde à vue et un traitement judiciaire adapté.»Rattraper le retard
Du côté des avocats, dont l’activité a été aussi fragilisée depuis un mois, le redémarrage s’opère avec inquiétude et de détermination.Une délibération a été prise, le 11 avril, par le Congrès pour permettre d’étaler les délais de procédure parce que dans notre métier, on a surtout des délais très stricts à respecter. Ça nous permet d’avoir une visibilité intéressante. Malgré tout, il faut que les dossiers avancent. Il est convenu avec les juridictions que les dossiers qui n’ont pas pu être traités pendant cette période soient intercalés dans les audiences de chaque semaine.
- Philippe Gillardin, bâtonnier de l’ordre des avocats de Nouméa
En attendant les dossiers générés par la crise
L’objectif est bien sûr d’éviter les embouteillages dans les tribunaux. D’autant qu’aux dossiers à rattraper, s’ajouteront probablement d’autres possibles contentieux liés à la crise sanitaire. Notamment les difficultés des entreprises.Un reportage de Loreleï Aubry et Cédric Michaut :