L’interdiction des barquettes en plastique attendra juin

La mise en application de la loi sur l’interdiction des barquettes destinées à l'emballage alimentaire pour la vente ou la livraison immédiate est repoussée d’un mois. Une des conséquences de la crise du coronavirus. 
Sursis pour les barquettes en plastique, leur interdiction est repoussée d’un mois en raison de la crise sanitaire. Les acteurs économiques bénéficient donc d’un délai supplémentaire pour s’adapter à la loi contre l’usage de divers produits en matière plastique. 
Selon la DAE, la direction des affaires économiques, la délibération générique du Congrès du 11 avril, repousse tous les délais imposés par les lois et délibérations en cours pendant l’urgence sanitaire, ce qui repousse donc l’application de ces textes au 3 juin.
 

Une loi applicable en plusieurs temps

La loi avait été adoptée à l’unanimité au Congrès en janvier 2019.
Dans un premier temps, les poches en plastique et les sacs cabas à usage unique ont été interdits, puis la vaisselle à usage unique, paille, assiettes, gobelets, couverts.
Restent encore des volets qui ne sont pas encore entrés en vigueur : 
«  Ce sont d’abord les barquettes qui permettent l’emballage des denrées alimentaires qui sont présentées à la vente en vrac ou alors destinées à être livrées ou consommées très rapidement. Sauf les barquettes qui sont composées à 100 % de matières biologiques » explique Nina Julié, élue à la Province Sud qui avait initié la loi sur le plastique. C’est cette partie qui devait être applicable au 1er mai 2020.
« Et en mai 2022, il y a une deuxième étape pour les barquettes. Ce sont les barquettes qui servent au pré-emballage des denrées alimentaires qui ont subi un traitement de conservation » poursuit Nina Julié.  
 

Anticipation 

Beaucoup ont déjà anticipé, comme en témoigne Patrick Gasser, directeur d’un service de gamelles qui utilise désormais des emballages biodégradables.
« Notre fournisseur ne nous donne maintenant que des barquettes biodégradables à base de pulpe de canne à sucre. Ça change quand même pas mal. Déjà, au niveau du coût parce qu’elles sont forcément beaucoup plus chères. Et c’est un peu plus délicat que les barquettes en plastique. Mais on a pris les devants ».   
L’association Zéro déchet, souhaite de son côté que ce nouveau délai pour le texte concernant le plastique permette une meilleure mise en œuvre de son application.