Ce samedi est une journée chargée pour l’Union Calédonienne, membre du FLNKS. Daniel Goa, le président de l’UC, a ouvert le comité directeur avec un discours tranché, soutenant qu’il y a aura bien un accord avec l’Etat au 24 septembre 2023, « coûte que coûte ». La date est symbolique puisqu’elle célèbre la citoyenneté.
La seule négociation qui vaille sera celle qui traitera du sujet de l’émancipation de notre pays. Nous devons savoir comment l’Etat se retirera, comment il nous dédommagera des 170 ans de présence et de pillages de nos ressources.
Daniel Goa, président de l'UC
Extrait du discours d'ouverture de Daniel Goa, président de l'UC
Cette journée du comité directeur est aussi consacrée à la préparation du congrès du FLNKS, qui se déroulera fin février, juste avant la visite de Gérald Darmanin, le ministre des Outre-mer. D'autres discussions sont en cours car le FLKNS a connu quelques dissensions ces deux dernières années, notamment avec le Palika et sa liste représentative l’UNI, la non-participation au troisième référendum ou encore la taxe et la redevance minière … Autant de points qui divisent le parti. Toutes les aires coutumières et leurs sections ont la journée pour plancher sur les différentes thématiques, puis synthétiser, en comité exécutif, ces décisions.
Jacques Lalié sur la sellette
La commission de discipline de l’UC doit également se prononcer aujourd’hui sur la sanction qui sera infligée au président de la province des Iles. Alors que le FLKNS avait décidé de boycotter la convention des partenaires, Jacques Lalié avait maintenu son déplacement à Paris au nom de son institution.