La Banque alimentaire lance un café solidaire

Un an et demi après sa création, la Banque alimentaire de Nouvelle-Calédonie, en partenariat avec la SIC, va pouvoir concrétiser un rêve : transformer une partie des dons en repas dans un ancien snack de la Vallée du Tir, transformé en café solidaire.
Acte 2 d’un projet généreux. Après avoir récupéré l’ancien centre de tri de l’OPT pour y stocker les dons, la Banque alimentaire investit aujourd’hui un ancien snack de la Vallée du Tir.  
Cet espace de 96 m2 et tout le matériel professionnel qu’il contient sont mis gracieusement à disposition par la SIC. Dès l’agrément hygiène obtenu, ce local deviendra officiellement « Le café de la banque ». Objectif : stocker les produits frais et surtout transformer une partie des dons reçus en repas. 
« On va pouvoir travailler sur les trois objectifs de la Banque alimentaire, la récupération des invendus, leur revalorisation avec un message de santé alimentaire, et pourquoi pas, et ça c’était un rêve inespéré il y a quelques temps, travailler sur un projet de restaurant solidaire » explique Benoît Naturel, le vice président de la Banque alimentaire de Nouvelle-Calédonie (BANC) 
 

Des repas payants pour pouvoir en offrir d’autres

Concrètement, chaque week-end, des chefs solidaires aidés de bénévoles y prépareront des repas. 
« Le dimanche midi, on cuisine, et on dit à nos copains qui peuvent payer : venez, et quelque part vous nous aidez à faire des repas pour les plus démunis. Venez, et donnez-nous de quoi fonctionner, et le lendemain, on fait des repas qu’on va donner » explique Betty Levanqué, la présidente de la BANC. « Le foyer N’géa pour les personnes âgées par exemple, le foyer Bethany pour les femmes battues… »
Car rappelons-le, la banque alimentaire est une plateforme entre donateurs : associations caritatives ou même institutions. Elle vient d’ailleurs de faire parvenir une tonne de pommes de terre à la mairie de Lifou et à celle de Koné. Charge à elles de les redistribuer à la population. 
Le reportage de Caroline Antic-Martin, Gaël Detcheverry et Camille Mosnier 
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