Avis aux passionnés d’univers fantastique, cette exposition devrait vous enchanter. Depuis mardi 27 octobre, le centre culturel Tjibaou a rouvert ses portes au public et a présenté sa nouvelle exposition : "La Forêt au-delà du visible" au centre de la vie spirituelle kanak. Comment les artistes d’aujourd’hui sont-ils parvenus à matérialiser cet univers fantastique à travers le monde des esprits et des lutins ? Une exposition divisée en plusieurs espaces, et audio guidée par Anne-Laure Aubail, chargée des collections.
Le premier espace s’organise autour de cinq essences, très importantes dans la culture kanak et pour chacune d’entre elles il y aura des sculptures, des photographies, des dessins iconographiques et la façon dont on nomme ces essences dans différentes langues kanak.
Une seconde partie dédiée au houp
Dans la seconde partie de l’exposition, la part belle est donnée au houp, qui est l’arbre roi dans la culture kanak. “On a des pièces monumentales du musée de la Nouvelle-Calédonie, notamment des chambranles et flèches faîtières, (...) Après cet espace, on s’enfonce davantage dans la forêt, on entre dans un espace plus sombre pour découvrir l’invisible", explique Anne-Laure Aubail.
Dans l’espace central de l’exposition, on retrouve la sculpture emblématique de l’art contemporain qui est l’arbre lézard. "Dans la quatrième partie, on s’enfonce encore davantage dans le mystère, on découvre des lutins et donc les esprits de la forêt. Enfin, dans la cinquième partie de l’exposition, on revient à la surface, on découvre un espace pédagogique et didactique sur la préservation de la forêt et de cet écosystème", explique l'experte.
Un reportage de William LECREN