La nuit de vendredi à samedi a été moins agitée, en Nouvelle-Calédonie

Pas de conséquences graves à signaler après la nuit de vendredi à samedi en Nouvelle-Calédonie, selon le haut-commissariat. La nuit a tout de même été marquée par différents départs de feu, par exemple dans l'enceinte du lycée Jules-Garnier de Nouméa. Point de situation.

L’évolution de la situation est scrutée, après la mort de deux hommes à Saint-Louis, après le regain de tensions qui a suivi et à l’approche d’un 24 septembre qui inquiète. Vu sous ce prisme, la nuit de vendredi à samedi n’a pas été marquée par des faits graves, d’après le point de situation livré ce 21 septembre par le haut-commissariat. Elle n’a pas été de tout repos pour autant. 

Activité moyennement soutenue

"L’activité a été moyennement soutenue cette nuit sur l’ensemble du territoire", résume le haut-commissariat.

À Nouméa, des feux de végétation ont été principalement dénombrés dans les quartiers de Portes-de-Fer et de Tuband. À Nouville, trois départs de feu dans l’enceinte du lycée Jules-Garnier ont rapidement été maîtrisés.

Point de situation du haut-commissariat, le 21 septembre 2024

À Dumbéa ou Ponérihouen, aussi

"Le même type de faits a été observé dans le Grand Nouméa, à Dumbéa, et dans certaines communes de Brousse, comme à Ponérihouen", selon le haussariat. Il en profite pour rappeler que d'importants moyens sont déployés. "Ces nombreux faits ont rapidement été maîtrisés grâce au dispositif conséquent mis en place lors de ce long week-end, est-il ainsi indiqué. Il permet aux forces de l’ordre d’être présentes sur l’ensemble du territoire, d’intervenir le plus rapidement et efficacement possible et d’interpeller les auteurs des troubles."

Encore du déblaiement

À noter aussi que des opérations de déblaiement des routes continuent, sans oublier l'entrée en vigueur d'horaires plus contraignants, pour le couvre-feu, à partir de ce samedi soir. En ce moment, 41 unités de forces mobiles, avec des renforts de la Sécurité civile, sont engagées. "Soit près de 6 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers". Autre chiffre : il est annoncé 2 908 interpellations suite aux émeutes, qui ont fait treize morts d'après le bilan officiel.