Des étiquettes jaunes aux prix barrés, parfois jusqu’à 50%. Dans cette boutique d’électroménager de Ducos, en ce premier jour de Black Friday, il y a la queue en caisse. “On cherche une machine à laver, on attendait ça depuis fin octobre”, témoigne cette famille au petit budget. Ils sont nombreux les clients à avoir patienté avant de remplacer un appareil électroménager défectueux. “On doit tout calculer aujourd’hui”, ajoute cette Bouraillaise, descendue pour la journée profiter des promotions.
Attention, risque d'embouteillages en caisse
De nombreuses enseignes, même les petites boutiques, participent désormais à cet évènement commercial né aux Etats-Unis et au Canada. Il précède Thanksgiving et marque le coup d’envoi des préparatifs des fêtes de fin d’année. En Nouvelle-Calédonie, la mode a pris, peut-être un peu aidée par la baisse du pouvoir d’achat des clients. Elle ne concerne plus seulement les vendeurs d'électronique et d'électroménager.
Didier Lamielle, responsable d'un magasin de jouets situé à la Vallée-des-Colons, "le fait depuis le début, depuis cinq ans." Il confirme : "Ça permet aux gens d’acheter des produits qu'ils n’auraient pas pu se permettre de payer ce prix-là. Une semaine, voire dix jours avant, les ventes chutes, ils attendent le Black Friday pour se faire plaisir." Mais cette année, il a l'impression que le Black Friday démarre moins bien que d'habitude. Pour lui, c'est dû à la vie chère et peut-être au déficit démographique, à relativiser.
D'autres réactions recueillies par Laura Schintu :
Des grandes surfaces ont proposé des nocturnes, jeudi soir. Et la plupart des magasins poursuivent l’opération jusqu’à dimanche. Ceux qui fuient la foule sont prévenus : mieux vaut éviter les commerces ce week-end. La chasse aux bonnes affaires est ouverte.