Le chiffre du jour : 221 amendements proposés par des députés pour le texte sur le corps électoral

Qui siégera demain pour représenter l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon ?
Du lundi au vendredi, NC la 1ère extrait chaque jour un chiffre de l'actualité liée à la Nouvelle-Calédonie. Ce lundi 13 mai est placé sous le signe de la réforme constitutionnelle qui va être examinée à l'Assemblée nationale dans le but d'ouvrir le corps électoral pour les provinciales. Ce texte loin de faire consensus essuie un tir groupé d'amendements déposés : pas moins de 221 !

Ils sont tombés en pluie jusqu'à ce vendredi. À l'Assemblée nationale, la très sensible et très regardée réforme constitutionnelle sur le corps électoral calédonien a inspiré aux députés pas moins de 255 amendements. À l'occasion de la commission des lois, 34 ont déjà été épluchés, puis rejetés, retirés ou non soutenu. Mais au moment d'étudier le projet de loi en séance publique, ce lundi 13 mai à partir de 16 heures heure de Paris, on en décomptait encore 221 autres ! Dont au moins sept ont été déclarés irrecevables.

Déposés par la gauche

Ils émanent globalement de la gauche, avec pour auteurs huit élus différents :

  • Jean-Victor Castor (député guyanais, groupe Gauche démocrate et républicaine - Nupes).
  • Arthur Delaporte (Calvados, Socialistes et apparentés).
  • Bastien Lachaud (Seine-Saint-Denis, La France insoumise - Nupes).
  • Tematai Le Gayic (député polynésien, Gauche démocrate et républicaine – Nupes).
  • Mathilde Panot (Val-de-Marne, présidente du groupe La France insoumise - Nupes).
  • Davy Rimane (député guyanais, Gauche démocrate et républicaine - Nupes).
  • Sabrina Sebaihi (Hauts de Seine, groupe Ecologiste-Nupes)
  • Mais aussi le député centre gauche Paul Molac (Morbihan, groupe Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires).

Le risque du délai

Un tir nourri qui a un enjeu, pour les opposants au dégel tel que proposé par l'État. Car en tant que projet de loi constitutionnelle, ce texte doit être voté dans les mêmes termes par le Sénat et l'Assemblée nationale. Dans le cas contraire, il lui faudra recommencer son cheminement législatif.