Le mouvement qui occupe six sièges sur 54 boulevard Vauban l'annonce dans un communiqué diffusé ce mardi après-midi. "Depuis cinq années maintenant, c’est un représentant de la sensibilité indépendantiste qui préside l’institution, alors que quasiment la moitié des élus appartiennent à des formations relevant de la mouvance non indépendantiste", pose CE. Le parti rappelle aussi avoir "accepté, ces deux dernières années, de soutenir les candidatures proposées par les groupes Loyalistes et Rassemblement-LR". À savoir celles de Gil Brial en 2022 et de Naïa Wateou en 2023.
"Porter la parole de tous les Calédoniens attachés à la paix, la stabilité et la sécurité"
Considèrant que "les formations politiques indépendantistes sont majoritaires au Congrès", Calédonie ensemble écrit que "la présidence de l’assemblée devrait donc, en toute logique, leur revenir pour la sixième année consécutive. Pour autant, la candidature de Philippe Dunoyer, au moment où la Nouvelle-Calédonie a subi dans sa chair une insurrection dont elle porte encore les stigmates, nous paraît indispensable pour porter la parole de tous les Calédoniens attachés à la paix, à la stabilité et à la sécurité dans leur pays." Reste à convaincre d'autres conseillers de soutenir l'ancien député de la première circonscription.
Il nous semble normal, qu’au sein de la mouvance non indépendantiste, les candidats à la présidence ne soient pas toujours issus des mêmes rangs, indépendamment des divergences politiques qui les distinguent.
Communiqué de Calédonie ensemble, le 27 août 2024
>> A LIRE AUSSI : 6 choses à savoir sur le renouvellement du Congrès prévu ce jeudi