Le gouvernement l’a rappelé hier matin au point presse du 11 septembre, les personnes qui ne présentent aucun symptôme ne doivent pas se faire tester en cas de doute mais se confiner chez eux.
Au drive-in de l’ancien hôpital Gaston-Bourret, le personnel est débordé. Dans la file d’attente, il y a des voitures à perte de vue. Il faut compter plus de deux heures pour se faire dépister.
En théorie, si la personne ne présente pas de symptôme, il n’y a pas de test. Mais en réalité, c’est très différent. « Je n’ai pas de symptômes mais je préfère le faire quand même au cas où » dit un homme qui attend son test.
Les stocks de tests PCR sont limités
À pied ou en voiture, les patients sont dépistés avec un test antigénique pour garder les stocks des tests PCR. Même si ces tests permettent un résultat très rapide, celui-ci leur sera communiqué plus tard.
« Quand c’est positif ou négatif, on les récupère par mail dans les 15 minutes qui suivent et si les personnes n’ont pas de mail, on les appelle dans les 3 jours qui suivent seulement si c’est positif » explique Aurélien, un infirmier volontaire.
Lorsque le test est positif, deux barres s’affichent comme avec un test de grossesse.
« Chaque jour, il y a de plus en plus de tests positifs et surtout beaucoup d’enfants. Heureusement que les écoles sont fermées » déclare Anne, une volontaire.
Le drive-in de Gaston-Bourret reste ouvert ce dimanche. Un deuxième centre accueillera le public à partir de demain, lundi, sur le parking du centre médico-social de Rivière-Salée.
Pour rappel, les symptômes sont le nez qui coule, la fièvre, la toux, des maux de tête, associés souvent à une perte du goût et de l’odorat.
Le reportage de Coralie Cochin