La formation des joueurs, l’évolution des championnats territoriaux indoor et beach, la situation des clubs qui ne sont pas tous logés à la même enseigne… Autant de questions qui feront débat lors des assises du volley-ball qui se tiendront ce samedi, dès 8 heures, au Nouvata à l’Anse-Vata. Seront réunis les représentants des 62 clubs du territoire, du gouvernement, des communes, le CTOS et la Direction jeunesse et sport de Nouvelle-Calédonie.
L’enjeu, pour ces assises, pourrait être de "revoir s’il y a des choses à améliorer ou peut-être de changer de modèle, indique Michel Néhoune, conseiller technique de la ligue de volley-ball. Notre championnat, c’est un modèle qui date de 1965, depuis la création de la ligue. Les gens jouent dans leur région. Une fois qu’on a les qualifiés, on les regroupe en finale territoriale. Cette année, ça va être à Maré. En général, quand les provinces nord et îles ne posent pas de candidature, les finales se font à Nouméa."
Deux licences
Lors de ces assises, les acteurs du volley-ball chercheront ainsi des solutions pour redynamiser le volley-ball qui est pour les Océaniens, l’une des disciplines phares de la Nouvelle-Calédonie.
On l'oublie parfois mais il existe deux types de licences : une dite "loisir" (la promotionnelle) et l'autre "compétition" (la traditionnelle). Pour "les licences promotionnelles, [l’idée] c’est de voir la possibilité de les appliquer. On attire un autre public, pas forcément des gens qui vont faire de la compétition. Il y a ceux qui vont faire des tournois. Ça peut être des équipes de quartier, des entreprises qui peuvent simplement venir en faire de manière ponctuelle, explique Michel Néhoune. À force de se [focaliser] sur la pratique fédérale et de tendre vers le haut niveau, on a tendance à oublier les autres aspects que proposent les licences."
Actuellement la ligue calédonienne de volley-ball compte un peu plus de 2300 licenciés.