INFOGRAPHIES. Le numérique, une filière d'avenir, star du Salon de l'emploi et de la formation

Plus de 400 postes sont proposés au Salon de l'emploi et de la formation 2023.
Le Salon de l'emploi et de la formation, qui se tenait ce jeudi à Nouméa, a attiré près de 4 000 personnes. Du jamais vu. Zoom sur les métiers du numérique et sur les derniers chiffres de l'emploi.

Du jamais vu. Les étudiants n’ont qu’à tendre la main pour décrocher un entretien d’embauche. Au Salon de l'emploi et de la formation, qui se tenait ce jeudi à Nouville, une trentaine d’emplois étaient proposés par des professionnels du numérique. Développeurs, experts en cybersécurité, techniciens informatiques ou encore graphistes.

Une trentaine de formations existent

"Le numérique est un métier d’avenir, une filière qui a beaucoup de débouchés", confirme Margaux Loche, manager du Cluster Open NC. "Les entreprises ont du mal à recruter sur le territoire", poursuit-elle. Pourtant, en Nouvelle-Calédonie, une trentaine de formations sont dédiées au numérique. Les professionnels ont pu les présenter aux nombreuses personnes venues s'informer sur les secteurs qui recrutent. 

Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et Ismaël Waka-Ceou :

Zoom sur les métiers du numérique ©Dave Waheo-Hnasson et Ismaël Waka-Ceou / NC 1ère

Le rendez-vous a également fait la part belle à l'industrie, la mécanique ou encore les services. Plus de 400 offres d'emploi étaient mises en avant par les recruteurs alors que la Nouvelle-Calédonie a enregistré un record d'emplois dans le privé en 2022. 

Made with Flourish

L'industrie fait partie des secteurs où l'emploi a le plus progressé, d'après les chiffres de l'Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie.

En2022,toujours,l'emploin'avait Made with Flourish L'eAu

Autre record 2022 : l'emploi dans les services. Il n'a jamais été aussi élevé depuis dix ans. 

Made with Flourish  

Ce qui prime dans les recrutements : le savoir-être, insiste Lucie Leroux, directrice des ressources humaines dans une entreprise commercialisant des engins miniers et du BTP. "On ne recherche pas forcément des gens qui ont un diplôme en mécanique. On demande des connaissances, on fait passer des tests de logique mais la motivation va primer. Être débrouillard, curieux, c’est ça qui fait la différence", assure-t-elle. 

De quoi remonter le moral de ceux qui peuvent avoir l'impression d'être dans une impasse.