Il a été question du “pacte nickel”, lundi après-midi, au Congrès. Son contenu était au menu d’une commission plénière. Les conseillers de la Nouvelle-Calédonie ont été convoqués pour une séance qui n’était pas publique, pour plancher sur ce vaste sujet. Si vaste qu’ils n’ont pas pu terminer l’examen dans les temps, est-il expliqué. D’où l’annulation de la séance programmée au matin du jeudi 28 mars qui, elle, devait être publique. Le texte a été retiré de l'ordre du jour. Et inscrit à celui d'une prochaine séance, le 3 avril.
La première séance publique prévue initialement ce jeudi 28 mars à 8h30 est annulée dans la mesure où la commission plénière n’a pas achevé ses travaux sur l’examen du projet de délibération (pacte nickel).
Site du Congrès
En attente d'habilitation
Pas encore de position du Congrès sur le document, donc. Ni d’habilitation donnée à Louis Mapou pour le parapher en tant que président du gouvernement.
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Bref, le plan de sauvegarde appelé de tous ses vœux par le ministre de l’Economie, qui en a été un instigateur, ne pourra pas être signé à Paris avant la fin du mois. C'était pourtant ce que Bruno Le Maire demandait, en fin de semaine dernière, durant un point de presse téléphonique. Voilà quatre mois que se négocie le plan d'urgence destiné à redresser la filière métallurgique, plongée dans de grandes difficultés. Avec pour but affiché de sauvegarder l'industrie du nickel, de la pérenniser et de la rendre plus compétitive.
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Engagements
Le pacte doit notamment accorder un sursis à l'usine de Doniambo (SLN) et celle du Sud (Prony Resources) . Tandis que Paris envisage un vaste programme d'investissement pour fournir aux métallurgistes "une énergie stable, fortement décarbonée à un prix compétitif sans subvention". Le projet précise les engagements respectifs que devraient prendre État, autorités locales, entreprises et actionnaires, comme les huit milliards par an attendus de la Nouvelle-Calédonie pour subventionner l'énergie.