Après les législatives, s’ouvre une nouvelle séquence : celle des négociations sur la sortie de l’Accord de Nouméa. Les formations indépendantistes sont en train de préparer les discussions bilatérales avec l’Etat, mais pas que. "Les sujets que l'on veut discuter sont de compétences régaliennes. Ensuite, on n'exclut pas une discussion avec les autres parce qu'on comprend bien que si on parle de l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, c'est avec les autres que l'on veut construire le pays et ça, c'est acté chez nous. A un moment donné, il faudra se mettre autour de la table avec tout le monde pour pouvoir discuter" précise Jean-Pierre Djaïwé, le porte-parole du Palika.
Des responsables du Palika étaient présents lors de l’inauguration de la place de la paix et de la statue de la poignée de main entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, dimanche dernier. L’occasion de se remémorer les grands principes des accords. Mais pour le Palika, certains acquis ne devraient pas être remis en cause, c’est ce qu’ils ont tenu à rappeler à la délégation sénatoriale.
"Pour ce qui nous concerne, les trois consultations et les résultats n'éteignent pas la revendication de l'indépendance, elle sera toujours là et on continuera à porter cette revendication donc on l'a fait connaître à nos trois parlementaires. Le corps électoral, c'est une question très très sensible et sur laquelle on sera très vigilants" précise Jean-Pierre Djaïwé.
Pour arriver unis lors des discussions avec l’État, les différents partis indépendantistes, se retrouveront lors d’une convention du FLNKS prochainement. Objectif : trouver un terrain d’entente sur les différents sujets de discussion.