Les Nouvelles calédoniennes font leur retour en ligne

L'ancien siège des Nouvelles Calédoniennes, immeuble Le Surcouf, en centre-ville de Nouméa.
Six mois après la mise en liquidation du groupe Melchior, les Nouvelles calédoniennes vont faire leur retour ce lundi 2 octobre. Le format sera bien différent, avec de l'information uniquement sur leur site internet. Un retour annoncé comme gratuit... ou presque.

L'annonce est loin d'être une surprise. Depuis la mi-septembre, le retour des Nouvelles calédoniennes était dans les tuyaux et la direction d’Holdennha, la holding du groupe Dang, qui avait été choisie, le 2 juin, par le tribunal mixte de commerce comme repreneur parlait d'un délai de quelques jours, voire semaines.

C'est donc officiel désormais. Par un communiqué, le nouveau responsable de la rédaction, Nicolas Lebreton, déjà présent dans l'équipe des Nouvelles à l'époque Melchior, pose une date sur ce retour, ce sera lundi 2 octobre.

Tout en ligne

La promesse est limpide, "redonner aux Calédoniens une information de qualité et gratuite". Pour cela, la formule sera différente de ce que les lecteurs ont connu jusqu'alors. Plus de papier, mais surtout plus de feuilleteur et sa version numérique du journal, choix qui avait été fait par l'ancienne direction avant de mettre la clef sous la porte. Les Nouvelles deviennent donc un "pure player", tout en ligne, avec un contenu uniquement disponible sur le net.

L'actualité sera accessible de façon gratuite. Mais cela ne veut pas dire que la totalité du site internet le sera. "La relance de lnc.nc permet également de garder  disposition de la population 20 ans de vie calédonienne sur son site en archives, peut-on lire dans le communiqué. Seul l’accès aux archives restera payant." Autre section payante, celle des annonces légales. On notera également, en parallèle du retour de lnc.nc, celui du site lemploi.nc, dédié aux annonces d'emploi. 

Quel contenu ?

Concernant le contenu, la rédaction pévoit "des annonces et du factuel pour le moment" selon Nicolas Lebreton. "On va forcément moins faire d'analyses ou de compte-rendu au début." Il faut dire que la rédaction est, elle, réduite par rapport à l'époque Melchior puisque seuls trois journalistes ont été conservés, contre une vingtaine auparavant.