De nombreuses familles ont perdu des cultures vivrières après les pluies diluviennes du lundi 20 avril. Beaucoup plantent en bord de rivière, où le sol est fertile, mais les cours d’eau sortis de leur lit ont ravagé les champs. Laissant un certain sentiment de découragement.
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Sur la commune de Touho, à la tribu de Paola, les cultures de Noël sont situées en bord de rivière. Et lundi dernier, avec les pluies diluviennes qui sont tombées, elle a débordé.
Le reportage de Marguerite Poigoune :
On est découragés parce que, quand l’eau est arrivée, elle a tout emporté. Plus bas, près de la rivière il ne reste que la terre, il n’y a plus rien. Tout est parti, les bananiers, les taros, les choux kanak. Certaines plantations ont été faites pendant le confinement et les autres sont faites tout au long de l’année, parce que nous nous nourrissons de ça.
- Noël, habitant de Paola
«Les bananiers ont ramassé»
La jeune Lydia et sa famille ont aussi perdu une bonne partie de leurs cultures plantées au bord de la rivière. «Les bananiers, les taros, les patates, les semis de salade, les chou chine.» C’est la même chose dans d’autres communes, comme à Poindimié, tribu de Tiwaka. «J’ai mon champ. C’est vrai qu’il y a eu des dégâts par rapport aux dernières pluies, confirme Elodie. Je dirais plutôt par rapport aux bananiers, c’est ce qui a ramassé le plus. Les champs d’igname, les perches sont retombées.»Pour manger ou vendre au marché
Une déception pour ces familles qui se nourrissent de leurs cultures, ou qui vendent les produits vivriers sur les marchés.Le reportage de Marguerite Poigoune :
Dégâts dans les champs après les pluies du 20 avril