L'inquiétude autour des violences scolaires en Calédonie semble avoir été entendue. Réunis par le gouvernement, forces de l’ordre, coutumiers et fédérations de parents d’élèves ont longuement échangé, jeudi. Pour désamorcer les tensions, mais sans réel plan d'actions.
•
Est-ce que la sortie de cours se fera dans le calme, ce vendredi après-midi? Quel sera le prochain récit des violences au sein des établissements qui semblent quotidiennes, aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie? Pour apporter des solutions et suite à la mobilisation de l'UGPE, cette problématique brûlante a fait l'objet d'une longue réunion, jeudi soir, à Nouméa.
C'est la responsabilité collective qui a été actée ce soir, et surtout de manière pérenne.
- Hélène Iékawé
Au gouvernement
Le gouvernement avait réuni les forces de l’ordre, des représentants coutumiers et les fédérations de parents d’élèves. Ces échanges nourris ont permis de désamorcer des tensions. Mais sans qu'un plan d'actions n’émerge réellement. «C'est la responsabilité collective qui a été actée ce soir, et surtout de manière pérenne», défend Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l'enseignement.Tout le monde a compris qu'il fallait qu'on travaille main dans la main.
- Jean-France Toutikian