Une quinzaine de parents affiliés à l’UGPE ont manifesté devant le gouvernement, ce lundi avant d’être reçus par Hélène Iekawé, en charge de l’enseignement, et le vice-recteur. Ils attendent des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau des violences à l'école.
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Le 28 février au soir, Virginie Murcia reçoit un coup de fil du lycée Jules Garnier. On lui demande de venir récupérer sa nièce blessée au cours d’une bagarre qui a éclaté à l’internat.
« On l’a emmenée au Médipôle pour faire un certificat et un dépôt de plainte. Il y a quand même des coups qui ont été portés ».
Jules Garnier n’est malheureusement pas le seul établissement concerné par ces phénomènes de violence. Les parents d’élèves sont inquiets pour la sécurité de leurs enfants et souhaitent que l’exécutif agisse pour lutter contre ce fléau.
Hélène Iekawé, en charge de l’enseignement au gouvernement, en appelle également à la responsabilité des parents.
« Que les parents ne soient pas au fait que les jeunes se battent devant les établissements, qu’ils ne viennent pas effectivement aux établissements quand on les convoque…là, c’est être irresponsable. Et on ne peut rien faire face à l’irresponsabilité des parents. Une fois qu’on a dit çà, j’en appelle à la responsabilité des parents, que ce soit ce groupement de parents d’élèves, que ce soit les autres associations. »
Le reportage de Brigitte Whaap et Michel Bouilliez
« On l’a emmenée au Médipôle pour faire un certificat et un dépôt de plainte. Il y a quand même des coups qui ont été portés ».
Jules Garnier n’est malheureusement pas le seul établissement concerné par ces phénomènes de violence. Les parents d’élèves sont inquiets pour la sécurité de leurs enfants et souhaitent que l’exécutif agisse pour lutter contre ce fléau.
« Il faut nous aider »
« De savoir qu’il y a eu des bastons à l’extérieur ou à l’intérieur de l’établissement, c’est çà notre inquiétude. C’est pour çà qu’on est venus aujourd’hui au gouvernement pour sonner l’alarme » explique Virginie Murcia, la présidente de l’UGPE, l'Union des groupements de parents d'élèves. « Il faut nous aider à faire quelque chose parce qu’on est un peu effrayés. Les jeunes, quand il y a des bagarres, ils filment et mettent sur les réseaux sociaux, donc c’est cautionner de la violence et c’est inciter à encore plus de violence. Faire de la répression devant les établissements par les agents de police, ce n’est pas non plus la bonne solution. »Responsabiliser aussi les parents
Deux réunions sont prévues ce jeudi pour discuter des pistes de solution : une première avec les forces de l’ordre et le sénat coutumier, une deuxième avec les parents d’élèves.Hélène Iekawé, en charge de l’enseignement au gouvernement, en appelle également à la responsabilité des parents.
« Que les parents ne soient pas au fait que les jeunes se battent devant les établissements, qu’ils ne viennent pas effectivement aux établissements quand on les convoque…là, c’est être irresponsable. Et on ne peut rien faire face à l’irresponsabilité des parents. Une fois qu’on a dit çà, j’en appelle à la responsabilité des parents, que ce soit ce groupement de parents d’élèves, que ce soit les autres associations. »
Le reportage de Brigitte Whaap et Michel Bouilliez