"Luengöni" est à nouveau fonctionnel

Luengöni sur le tarmac de Tontouta.
Luengöni, l'un des deux nouveaux A330-Néo d'Aircalin est de retour ce soir en Nouvelle-Calédonie, l'appareil dans lequel des odeurs d'huile avaient été détectées. Il vient de passer un mois à Toulouse, dans les ateliers d'Airbus. 
Il y a un mois, Luengöni avait été immobilisé pour odeurs suspectes

Des techniciens d'Aircalin, d'Airbus et de Rolls Royce se sont relayés 7/7 jours pour être au chevet de Luengöni. Au final, l'appareil revient avec deux moteurs flambants neufs et un nouveau groupe auxiliaire pour la climatisation et l'électricité. Le constructeur Airbus et le motoriste Rolls Royce ont dû affréter un 747 cargo pour l'acheminement des moteurs, de Singapore à Toulouse. 

"Les investigations ont débuté à Tontouta avec des experts d'Airbus qui ont été détachés ici. Ces investigations n'ont pas permis d'identifier clairement quelle était l'origine de ces odeurs. Il a été décidé d'envoyer l'avion à Toulouse, chez le constructeur, parce qu'il dispose de plus de moyens et d'outils de mesures. Les moteurs ont été remplacés et les conditionnements d'air ont été aussi remplacés" indique Fabrice Teisseyre, le directeur technique d'Aircalin.
 

 

Un nouvel outil pour Luengöni


Pour détecter le moindre problème à l'intérieur de la cabine, Aircalin s'est aujourd'hui doté d'un aérotraceur.

"Aircalin est la seule compagnie dans le Pacifique, la seule compagnie française à disposer de cet appareil. Il permet de quantifier la concentration d'huile en cabine. On est l'une des rares compagnies en Océanie à le posséder"

Le coût des réparations de Luengöni est pris en charge par Airbus et Rolls Royce. L'A330-Néo assurera son premier vol commercial demain, sur Sydney.