La polémique ne retombe pas après les accusations de gaspillage portées par le candidat aux législatives Alain Descombels contre la gestion de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, vitrine du Caillou à Paris. Son directeur Joël Viratelle vient de réagir à ce qu'il qualifie de «calomnies».
Le directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie réagit aux accusations d’Alain Descombels. Lors d’une conférence de presse donnée lundi 29 mai, le candidat sans étiquette aux élections législatives a dénoncé la gestion de cette vitrine du Caillou à Paris. Parlant de «gabegie», il a pointé notamment les dépenses du directeur et le train de vie de certains élus lors de leurs séjours parisiens.
Point par point
Dans un communiqué diffusé lundi 5 juin, Joël Viratelle revient longuement sur ces accusations, qu’il démonte une par une. Exemples : le service de voiture avec chauffeurs mis disposition des élus par la MNC, répond-il, «est strictement encadré par une délibération du conseil d’administration». Le recours à l’application Uber «n’est pas un contournement des règles mais bien le fondement même des économies attendues compte tenu des restrictions budgétaires». Les aides sociales attribuées par la Maison de la Nouvelle-Calédonie «ne relèvent en aucune manière du "bon vouloir du directeur". Elles sont octroyées par une commission dédiée […] et […] font l’objet de procès-verbaux nominatifs approuvés chaque année par les administrateurs».Des plaintes en diffamation évoquées
Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué, qui se conclut ainsi : «Mis personnellement en cause par ces calomnies, je solliciterai des administrateurs de la MNC […] de m’autoriser à poursuivre pour diffamation Monsieur Descombels devant les tribunaux». Philippe Michel a lui aussi évoqué une plainte en diffamation, en tant que président de la Maison de la Nouvelle-Calédonie.Communiqué du directeur de la MNC