Il s’est montré pédagogue durant le journal télévisé dimanche 9 octobre. Interrogé par Thérèse Waïa, Jean-Louis d’Anglebermes, a détaillé les missions du Comité économique, social et environnemental (Cese) de Nouvelle-Calédonie qu’il préside depuis 2021. Le CESE, qui représente la société civile, est là pour rendre des avis sur les textes soumis par le gouvernement notamment. "On n’a pas à juger de l’opportunité", indique-t-il. Ce qui est "grisant" selon lui, "ce sont les débats". "Un débat ouvert sans posture."
L’institution s’est penchée ce vendredi sur des textes, portant sur la redevance sur les extractions et la taxe sur les exportations dans le domaine minier, qui "étaient attendus". Elle a rendu un avis favorable. Avec trois recommandations : envisager la notion de "bassin minier" plutôt que de "communes minières", faire en sorte "que le consensus qui a été trouvé sur les taux de taxe ne soit pas remis en cause au Congrès" et "mettre en place le plus vite possible le fonds dédié aux générations futures."
Trois saisines en cours
Mais comment l'institution parvient-elle à un consensus? Le Cese peut compter sur un "travail en amont au niveau des commissions. (…) Le bureau est complètement équilibré", souligne Jean-Louis d’Anglebermes.
Autre mission : le Cese peut aussi s’autosaisir de sujets de société. Actuellement trois saisines sont en cours. Elle porte sur "l’endométriose, la sécurité routière et un nouveau mode de gouvernance dans le domaine agricole". L’institution travaille aussi à la mise en place de pétitions citoyennes. "On a déjà avancé sur les principes. J’ai rencontré le vice-président du Cese national. On a échangé sur la difficulté de définir le seuil de pétition pour que le Cese puisse ensuite s’en saisir", poursuit le président du Cese de Nouvelle-Calédonie.
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